Alors qu' une partie de l'élite politique de gauche, de droite, certains commentateurs, voire des spécialistes d'économie que l'on croyait incompétents en la matière (ainsi Jean Boissonat), sans parler de "chrétiens" se liguent en France contre Israël, d'aucuns allant jusqu'à soutenir une "flotille" dite de liberté II "pour Gaza"qui va ainsi réitérer le coup de la flotille turque en juin 2010, les éditions Les Provinciales, animées par l'infatigable Olivier Véron, tentent d'allumer quelques contre-feux, David contre Goliath, de retenir ce glissement progressif, fascinant, et surtout conscient, vers la mise au ban d'Israël et par ce biais du mauvais juif, le bon étant celui qui accepte d'avoir tort à 100% ; parle-t-on de torts palestiniens ? Jamais…il est vrai que l'histoire de ces années est émasculée comme peut l'être un adolescent syrien par le régime d'Assad contre lequel aucune flotille n'est prévue… ; et comme le dit Guy Millière, il ne pourra pas se dire "on ne savait pas" concernant ce pays déjà traité de pays d'apartheid où des arabes israéliens vivent, alors que tous les juifs des pays dominés par l'arabo-musulman ont été expulsés, forcés, de fuir, fait réitéré puisque les dirigeants palestiniens refusent la présence juive dans leur futur Etat.Jusqu'à dénier le caractère "juif" d'Israël.
Les éditions les Provinciales viennent ainsi de publier le dernier livre de Pierre-André Taguieff, Israël et la question juive,
après avoir publié celui de Bat Ye'or,, L'Europe et le spectre du califat,
de Pierre Boutang, La guerre des six jours,
et de Richard L. Rubenstein, Jihad et génocide nucléaire.
La publication, à contre courant, de ces quatre livres, tente d'affirmer encore la France, dans son identité profonde qui a fait d'elle un autre peuple messianique, une France qui n'a pas basculé, malgré les dérives issues d'une monarchie absolue incapable de comprendre les enjeux de la modernité (au contraire des dynasties anglo-saxonnes, danoises, hollandaises qui, d'ailleurs, n'ont pas failli en 40…), une France qui refuse le nouvel antisémitisme il se nomme aujourd'hui l'anti-sionisme. Puisque celui-ci s'aveugle sur la vérité historique, religieuse, comme son frère aîné professait l'idée du peuple déicide, aujourd'hui ce serait le peuple ethnicide, une différence de degré non de nature comme le démontre excellemment Taguieff lorsqu'il observe que le juif est accusé d'apatride lorsqu'il vit sa différence, et d'apartheid lorsqu'il se rassemble comme Etat.
Celles et ceux qui savent la vérité, à savoir que dès les années 30, l'idée d'une cohabitation fraternelle entre juifs et arabes était combattue par les dirigeants du national islamisme fascinés par le nazisme, alors qu'Israël n'existait pas encore, ces porte- drapeaux, ces Roland, tentent dans ces divers livres de signaler, démontrer, émettre l'idée que l'aveuglement actuel qui tient lieu actuellement de sagesse peut être encore combattu ; tels ces Grecs, ces 300, qui combattirent contre la multitude perse et…vainquirent. Rien n'est donc perdu. Bien au contraire. Du moins si l'on sait oeuvrer sans fléchir, ou alors tel le roseau disait Pascal…dont les Provinciales restent le livre salutaire pour celles et ceux qui refusent que la vérité varie selon la frontière du moment.
Il y va de l'honneur de la France (la vraie) que ne pas plier sous le joug du mensonge porteur de mort.
Une réflexion sur « Les Provinciales au coeur de la tourmente contre Israël »