La Suisse se pose la question : ainsi un concours vient d'être organisé pour ce faire. Du moins le rénover Pourquoi pas en France ?… Je suggérerai de remplacer La Marseillaise par le Chant des Partisans, très adapté ces temps-ci tant une demande sinon de "résistance" du moins de résilience semble nécessaire pour sauver notre pays de l'impasse étatiste souverainiste "réactionnaire" (comme dirait le Commissaire Barroso…) dans laquelle des forces contradictoires le maintiennent.
Mais un autre chant est tout aussi possible puisqu'il s'agit d'un concours soumis à référendum bien sûr…
Peut-être est-il temps d'aller au-delà "du sang impur qui abreuve nos sillons"?… Suis-je assez Français pour le demander cependant ? Gollnisch semble s'y connaître entre Français de "fraîche date" et Français de "date ancienne" (ou rance?). J'avais suggéré à l'époque de l'arrivée du journal Métro dans nos bouches de métro et dans lequel je faisais quelques tribunes que lors de la Coupe de France (la Marseillaise avait été sifflée) ce ne serait pas celle-ci qui soit chantée mais les hymnes régionaux des deux équipes en finale. L'hymne national devant être réservé au Championnat et aux rencontres internationales. Mon idée était de revenir à la notion de Fédération des Provinces Françaises qui était à l'origine à la source du 14 juillet baptisé à l'époque "fête des fédérations" avant d'être écrasée après 1792 en fête nationale.
Je pensais que l'on aurait mieux compris que la France souffre de la centralisation parisienne qui s'approprie d'ailleurs la représentation nationale.
Revenir à la notion de Fédération aurait ainsi une double fonction : d'une part montrer aux Français la richesse de sa diversité sans que pour autant l'identité française soit dissoute : ce qui serait de bonne augure pour une future fédération européenne ; d'autre part faire en sorte que les " Régions" redéfinies sous la forme des anciennes Provinces s'approprient les affaires proprement intérieures (via le Sénat qui coordonnerait l'ensemble). Tandis que l'Assemblée Nationale s'occuperait des affaires européennes et mondiales, tout en coopérant cependant avec le Sénat pour l'édification du budget national en particulier les prorata entre Provinces. Chacune de ces dernières aurait par ailleurs une tâche nationale à accomplir, par exemple la Bretagne superviserait l'instruction en ce sens qu'elle veillerait à présenter au Sénat des suggestions qui intéresserait l'ensemble des autres membres de la Fédération française.
La Marseillaise est certes un beau chant, mais il a été mêlé à des combats dont il faudrait faire le bilan, par exemple le génocide vendéen, la Terreur, la Commune de Paris, Pétain…Je ne parle pas de ladite guerre d'Algérie dont le narratif historique a été biaisé à la fois par les gaullistes et les adeptes d'une société divisée indéfiniment entre indigènes et européens, redoublant ainsi la division arabo-islamiste entre musulmans et dhimmis…
Repenser l'hymne national permettrait de mieux saisir notre destin et en même temps le devenir européen mis à mal par la technostructure et l'étatisme socialo-communiste. Ainsi avoir supprimé officiellement en France l'hymne et le drapeau européen a été tout sauf une bonne idée alors qu'il aurait fallu plutôt le renforcer en lui donnant des paroles et aussi rendre férié l'actuelle date (9 mai) où l'on fête l'Europe. Il est temps de refonder non pas la France mais la République censée la représenter. Commençons peut-être par l'hymne et la manière dont s'organise le pays en concentrant encore tout à Paris alors qu'il conviendrait par exemple que le Sénat s'installe à Marseille, l'Assemblée nationale à Lyon…etc… Le Parlement ou Congrès resterait à Paris.
Une réflexion sur « France : et si l’on changeait d’hymne national ? »