L'exemple de social-étatisme saisi dans son état presque pur consiste bien en cet empressement tout emphatique autour d'un "plan cancer". Le Président n'a pas à se mêler de cela. Pas plus que du tabac ou de la dynamique économique. Un tel plan devrait être plutôt impulsé par une Haute Autorité à la Santé qui serait installé en lieu et place du ministère de la santé ; elle aurait une fonction de Cour des Comptes également ; elle chapeauterait les différents organismes publics et privés afin qu'ils mutualisent leurs efforts pour ce type de soin lourd. Car les citoyens, ayant la possibilité de choisir la protection sociale adéquate, se doivent d'être épaulés pour que l'accès à la santé se fasse malgré les inégalités de revenus.
En tout cas l'intervention de l'État au plus haut niveau n'a pas lieu d'être.