Des petits voyous sont parfois ré-islamisés en prison, nous dit-on. Dès lors ils apprennent ou réapprennent la Sourate Al Fatiha considérée comme « la Sourate la plus grande du Saint Coran, de par sa valeur et son importance », « récitée à chaque prière », elle doit être prononcée « au minimum 17 fois par jour ». C'est ce qu'en disent les sites musulmans, dont certains en donnent une prononciation phonétique pour aider à en mémoriser les sept versets. Hélas, les deux derniers vilipendent juifs et chrétiens. Imaginez les conséquences que ce véritable endoctrinement peut avoir, surtout sur des êtres en perdition.
Ré-islamisés en prison
Les Merah de la terre sont, paraît-il, « radicalisés » en prison. Ces petits voyous, multi-récidivistes, issus souvent de familles décomposées, caractérisées par l'absence du père, sont pourtant souvent décrits par leur avocat – sans doute commis d'office – comme des êtres « polis et gentils » en quête « d'aide ». Que leur donne la société par le biais de travailleurs sociaux et autres foyers d'accueil. Combien d'entre eux sauront saisir leur chance ? Pour certains cette aide sera loin d'être suffisante.C'est alors, semble-t-il, qu'un certain nombre d'entre eux seront pris en main en prison, avec un retour aux sources de leur identité cultuelle. De bien mauvaises mains parfois qui les ré-islamiseront avec de fort mauvaises arrière-pensées. Du genre jihadiste…
Un b.a.-ba de l'identité cultuelle qui vilipende juifs et chrétiens
Tous apprendront ou réapprendront à prier. Le b.a.-ba étant la Sourate Al Fatiha, répétée plusieurs fois lors de chaque prière, c'est-à-dire plusieurs fois par jour. Des sites musulmans nous éclairent, précisant qu'elle doit « être récitée au minimum 17 fois par jour » . L'apprendre est un jeu d'enfants – la vidéo d'une fillette de deux ans est fièrement mise en ligne : elle ne compte que sept versets qui débutent avec les louanges « d'Allah le Tout miséricordieux ». Le récitant lui demande alors : « Guide-nous dans le droit chemin, » et précise dans les deux derniers versets de quel chemin il s'agit : celui « de ceux que tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru ta colère, ni des égarés ». Wikipedia explique que le « nous » indique que le récitant prie pour tous les musulmans. Mais ne dit rien des deux groupes ainsi désignés…
Ce que la personne en cours de ré-islamisation doit sans aucun doute demander. Surtout si elle est créditée d'un minimum d'intelligence. Le site islamreinfo nous livre l'explication : il s'agit des juifs pour les premiers et des chrétiens pour les second. En voici l'explication détaillée :
« Cela signifie "aide-nous à nous écarter de la voie de ceux qui ont encouru la colère d’Allah et dont les intentions sont corrompues, ceux qui connaissent la vérité, mais demeurent à l’écart d’elle. Aide-nous aussi à nous éloigner du chemin de ceux qui se sont égarés, ceux qui ont perdu le vrai savoir et ont, par conséquent, perdu leur chemin, celui de la droiture.
Allah affirme que les deux chemins, décrits ici, sont les chemins des chrétiens et des juifs. C’est un fait dont le croyant doit-être conscient afin de ne pas tomber dans leurs chemins. La voie du croyant est celle du savoir de la vérité et aussi celle du respect de cette vérité contrairement aux juifs qui ont abandonné la pratique de leur religion et aux chrétiens qui ont perdu la vérité.
C’est justement pour cette raison que la colère est tombée sur les juifs, alors que les chrétiens ont été décrits comme des égarés. Ceux qui savent, mais négligent de faire appliquer la vérité, méritent la colère contrairement aux ignorants. Les chrétiens veulent obtenir le savoir authentique, mais ils sont incapables de le trouver, car ils sont égarés. Nous devons noter aussi que les chrétiens et les juifs ont mérité la colère et l’égarement, cependant, la colère est une réaction qui est particulière aux juifs".
Cette « Mère du Livre », « base du Coran », ainsi répétée, près de 110 fois au moins par semaine et donc quelque 535 fois par mois, encore et encore, imprégnera bien l'esprit de celui qui la formule. Rejet et haine de juifs et chrétiens y compris…
Une leçon apprise avec un zèle particulier pour certains. Qui, la haine au cœur, n'auront de cesse de tuer ceux qui sont ainsi désignés et font des cibles de choix. Ils tuent de Toulouse à Bruxelles, en passant par Bagneux ou Karachi. Mais tueront aussi des « frères et sœurs », sans doute égarés également à leurs yeux, que ce soit en Syrie ou ailleurs.