1 juin 2023

Le président du CRIF crève, enfin, l’abcès

Car il y en a plus qu'assez d'entendre, pratiquement, de la part de certains dirigeants musulmans français que ce serait en quelque sorte à cause de certains (là-aussi) de leurs concitoyens juifs français qu'il y aurait eu des meurtres opérés par des individus se réclamant de l'islam.

Parce que s'offusquer des propos du Président du CRIF revient à dire cela. Déjà en niant l'évidence : ces individus qui ont tué l'on fait systématiquement au nom de l'islam, et ils ne sont pas les seuls à le faire ces temps-ci dans le monde ; or, rétorquer, et ce principalement, et avec colère en plus, ce qui est un comble, que l'on n'est pas concerné, revient en fait à s'en laver les mains, surtout en mettant en équivalence le fracas de stèles, des insultes verbales et écrites, et la balle qui fracasse la tête d'un enfant comme ce fut le cas à Toulouse.

Si tant de gens de part le monde tuent au nom de l'islam, c'est bien parce qu'ils cherchent à légitimer leur acte, or, indiquer que d'autres tuent aussi bien au nom d'autres légitimations n'effacent en rien ces actes effectués au nom de l'islam. Simplement celui-ci, et d'ailleurs son histoire le prouve amplement, n'est pas exempt de tels conflits et contradictions, surtout lorsque toute réforme en son sein a été tuée dans l'oeuf, à la différence des autres religions qui ont dû évoluer. Au tour de l'islam de le faire ou de se démettre puisque sa "paix" ne peut être celle des cimeterres comme naguère…

Il ne faut donc quand même pas pousser, car, aujourd'hui, il n'y a pas de tuerie au nom de Jésus ou de YHVH, ni même au nom d'Israël puisque si morts d'enfants il y a eu à Gaza comme le dénoncent les tueurs de juifs en France, à Copenhague, à Bruxelles, ces morts n'ont jamais été fait sciemment mais par accidents non voulus suite au refus forcené des Arabes à refuser le fait juif pensé en tant que Nation indépendante et non pas seulement en tant que peuple du "livre" qui doit être toléré mais dominé parce que déviant comme l'indiquent les textes coraniques ; rappelons que ce sont bien les arabo-musulmans qui ont refusé la partition de 1947 et non les Juifs, et, aujourd'hui, en Syrie il y aurait 210.000 tués, 3 millions de Syriens exilés, 10 millions en exode au sein même du pays, soit une situation bien pire qu'en 47 en Palestine ; aussi, dire déjà cette vérité, là, de la part de ces dirigeants musulmans serait un bien grand pas en avant vers ce fameux "vivre ensemble" dont se réclament ces dirigeants musulmans français.
Car si, en effet, il n'y a pas eu, en France, de délation opérée par des musulmans sous Vichy contre les Juifs, il ne s'ensuit pas qu'en Algérie, en Égypte, en Syrie, en Irak, au Maroc, et ce sous loi islamique, il n'y ait pas eu des délations et des meurtres de Juifs ; la preuve ? Outre ces divers pogromes dont a parlé un Albert Memmi, des centaines de milliers ont dû s'enfuir d'Algérie parce qu'ils ne voulaient pas devenir des citoyens de seconde zone comme le sont devenus les Algériens eux-mêmes qui l'ont prouvé en venant massivement en France (alors que les Marocains et Tunisiens leur étaient préférés concernant l'embauche comme l'a démontré Daniel Lefeuvre dans son livre Pour en finir avec la repentance coloniale). N'oublions pas tous les juifs qui ont été jetés dehors des pays arabo-musulmans depuis la naissance d'Israël.

Aussi ces dirigeants musulmans français qui refusent de voir la réalité de leurs ouailles devraient cesser de montrer la paille nichée dans l'oeil de leur voisin au lieu de se préoccuper de la poutre qui se trouve plantée dans leur propre oeil. Aussi "pacifique" soit-il.

Lucien SA Oulahbib

https://en.wikipedia.org/wiki/Lucien-Samir_Oulahbib

Voir tous les articles de Lucien SA Oulahbib →

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


%d blogueurs aiment cette page :