
Car à y regarder de plus près, la France ne se conduit-elle pas aujourd’hui avec la plus grand lâcheté vis-à-vis de l’Etat juif d’Israël quand, hier déjà, le général De Gaulle avait cru faussement utile et nécessaire de lancer (27 novembre 1967) sa fameuse sentence assassine au prétexte que beaucoup se demandaient si :
“Les Juifs, jusqu’alors dispersés, mais qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est-à-dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur, n’en viennent, une fois rassemblés dans le site de leur ancienne grandeur, à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis dix-neuf siècles : “l’an prochain à Jérusalem”.
Cinquante ans après la mise à l’index officielle d’Israël par De Gaulle, la France vote le 16 avril 2016 en faveur d’une résolution (scélérate) du conseil exécutif de l’UNESCO déniant à Israël le lien historique (3.200 ans au bas mot) entre le peuple juif et ses deux sites sacrés que sont le Mont du Temple et le Mur occidental (Kotel).
Quelques mois plus tard, le 13 octobre 2016, lors d’un nouveau vote à l’UNESCO d’une résolution stipulant de manière quasi-obsessionnelle que les Juifs n’ont aucun lien avec Jérusalem et le Mont du Temple, la France s’abstient courageusement de réparer l’ignominie de son vote positif du 16 avril passé.
Donc, le 13 octobre dernier, sur 58 pays que comprend le conseil exécutif de l’UNESCO, 24 pays ont voté pour la résolution, 26 pays dont la France se sont abstenus et seulement six ont voté contre : les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Lituanie, les Pays-Bas, l’Estonie et l’Allemagne qui ont sauvé l’honneur !
Il est tragique que la France en particulier et plus généralement l’Union européenne, à quelques notables exceptions près, se joignent ainsi, y compris financièrement, à une entreprise de liquidation pure et simple de l’histoire plurimillénaire d’un peuple auquel, avec Athènes et Rome en héritage, nous devons tant !!
Librement !
Philippe S. Robert
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FRANCE