30 mars 2023

Le chantage inconséquent à “l’union”

Début octobre 2019, soit avant la “crise” sanitaire actuelle,  Le Monde pouvait indiquer :

À Mulhouse, les urgences s’enfoncent dans la crise. Après le départ de nombreux médecins pendant l’été, avec seulement sept praticiens titulaires à la rentrée contre vingt-six quelques mois plus tôt, c’est au tour des dix-sept internes en formation de se mettre en arrêt maladie (…)“.

Un exemple parmi mille…qui imposerait plutôt quelques paroles humbles emplies de contrition car s’ajoute à cela la volonté, entêtée, de confiner à tout prix (quoiqu’il en coûte...)le protocole du professeur Didier Raoult qui avait pourtant appelé, dès 2003, on le sait de mieux en mieux maintenant, à se préparer, méthodiquement, à l’encontre de ces nouvelles formes, récurrentes, de “virus mutants” s’intégrant à ceux tuant des centaines de milliers de personnes dans le monde annuellement. Dans l’indifférence auparavant (chinois).

Cette drôle de guerre larvée, asymétrique, contre le rebelle chevelu Didier Raoult et son équipe s’effectue en tenant des propos acerbes complètement contradictoires (voir cette vidéo les relatant sur LCI datant de vendredi dernier) doutant en particulier (et sans entrer dans les détails) sur la capacité de son protocole (associant deux éléments) à diminuer bien mieux la charge virale (indépendamment d’éventuelles complications respiratoires à partir du 6ème ou 7ème jour) que ne le feraient nos défenses immunitaires).

Débat surréaliste s’il en est car de deux choses l’une: soit nous n’avons pas besoin de traitement en réalité, hormis les 5% de cas et leurs 2% nécessitant une intubation (donc à quoi bon le confinement sinon pallier aux incuries d’un système de santé vermoulu, voir supra) soit ce protocole s’avère bel et bien nécessaire prévient Raoult, ainsi que son équipe, si et seulement si cependant cela s’effectue au moment précis où la charge virale s’avère la plus forte et non pas après ; tout en associant, d’entrée, comme le protocole le préconise, un traitement anti-bactérien; n’oublions pas que la fameuse grippe “espagnole” avait tué principalement à cause d’une surinfection bactérienne non traitée à l’époque comme l’indique cet article publié sur le site de l’IRSEM. Alors que son lien avec la “grippe” et aussi le coronavirus semble de plus en plus avéré comme viennent de le démontrer des chercheurs de l’institut Pasteur basé à Lille.

Par ailleurs, et rapidement dit, on sait désormais bien maintenant que Didier Raoult et son équipe avaient préconisé, dès le début, une méthodologie épidémiologique à la coréenne et à l’allemande plutôt qu’à la chinoise ou à l’italienne  : dépistage systématique précoce (comme d’ailleurs à Vo’ en…Italie) doublée d’un fort renforcement immédiat, et bien en amont, de services dédiés aux complications respiratoires, le tout en articulant offres publiques et privées (alors que le responsable du privé à Mulhouse s’était plaint il y a dix jours ne n’avoir guère été sollicité).

Tout un dispositif multimodal ne nécessitant donc pas de confinement global à “l’ancienne” pour ce qui s’apparente somme toute à ces “pandémies grippales parfois très meurtrières (qui) peuvent survenir, en moyenne tous les 20 à 30 ans” notent ces mêmes auteurs de l’ISERM (supra);  alors que mondialement nous sommes encore, répétons-le, depuis bientôt quatre mois maintenant, bien en deçà du nombre de morts annuels lié aux infections respiratoires (650.000 pour la “grippe”, 3 millions et quelques pour les autres) n’en déplaisent à tous ceux qui font chauffer leurs projections en tablant sur “40 millions” (qui dit mieux?) du moins si…rien n’est fait bien sûr (ouf!)…

Par exemple  si les médicaments en préparation par “Big Pharma” ne sont pas pris…Nous y voilà !… Ou comment faire peur pour que l’on se rue bientôt et plutôt sur leur potion, luxueuse, mais validée (tout en miroitant un vaccin en septembre…) alors que celle préconisée par Raoult semble kitch voire un brin néo-colonial avec son ambiance de “quinine” façon Tintin au Congo (pouah !…)

On peut alors bien mieux comprendre qu’au lieu de monter sur ses grands chevaux anti-complotistes, il eut plutôt fallu apparaître d’entrée de jeu de plus en plus humble et, surtout, efficace -d’autant que la réelle cause de la débâcle sanitaire actuelle n’a, décidément, de moins en moins à voir avec la virulence singulière de ce virus ; or, les “dirigeants”, et ce de par le monde (hormis quelques exceptions déjà citées) en viennent à montrer du doigt telle ou telle paille, en France surtout “raoultienne” ou alors liée aux “factieux” (mais n’est pas Madison qui veut) au lieu de s’en prendre à leur impéritie chronique (voire corrompue…) si bien mise en scène naguère dans Les sentiers de la gloire (avec l’excellent Kirk Douglas) lorsque d’aucun(e)s pour gagner une étoile envoient les “sans dents” au casse pipe sans tests sans traitements adéquats, y compris anesthésiques (quand le curare vient à manquer) on croit rêver (mais l’Iran sera aidé par contre…).

Doit-on mettre tout cela sous le boisseau en attendant, l’heure étant à “l’union” martèle menton haut notre “Président le bien aimé” (il caracole dans les sondages) alors que son tout premier geste à sa prise de fonctions fut d’en briser le bras armé en refusant à ladite Grande Muette la reconduction de ses crédits ? Il vaut mieux en effet mendier son équipement à l’armée américaine, au Mali et ailleurs, et fermer les yeux lorsque ses dirigeants politiques, apeurés par des experts sanitaires en mal de notoriété, en viennent à “voler” des masques en les négociant au prix fort à même le tarmac des aéroports chinois.

Nous en sommes hélas là : une course vertigineuse vers le chaos s’enclenche, bien moins sanitaire en réalité (hormis quelques endroits bien sûr) que politique et théorique ; ainsi toute une génération (formatée Agent Smith dans Matrix) imbue de pseudo-techniques et bardée de démagogies multiformes, danse avec les chiffres, certains macabres, pendant que le paquebot coule, le peuple toujours en troisième classe.

Heureusement l’amour, la générosité, le système D, persistent comme bouées.

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