La tyrannie, masquée (comme toujours) est de retour pour votre « bien » bien sûr, luttant à votre place contre votre propre “égoïsme” (et toute contestation du (dé)confinement partiel est soit complotiste soit “ultra” droite/gauche c’est selon) ; ce qui exige de démasquer maintenant toute une litanie loufoque voire ubuesque de mesures “protectrices” qui étaient jugées pourtant peu indispensables au pic de la crise tels les masques par exemple qui deviennent absolument nécessaires désormais alors que leur port étouffe à force, donne des maux de tête (malgré certains démentis mais une maîtresse d’école me l’a confirmée) et crée cette impression de “vivre” au milieu de fantômes soumis. Pour longtemps.
Même si certains cherchent à transformer ces masques façon carnaval de Venise ; j’ai ainsi vu à Lyon une jeune femme élégamment vêtue d’une belle robe seyante épaules dénudées avec un masque finement ciselée façon princesse des mille et une nuits…Comme si de la promiscuité urbaine démocratique voulait immerger une espèce d’extension de la philosophie ségrégationniste des castes que le salafisme a théorisé à sa façon en effaçant le visage, féminin, de l’espace public.
Pourtant l’épidémie et sa « second vague » s’éloignent malgré la tentative désespérée et de plus en plus politicienne (électoraliste) de profiter de l’occasion pour gonfler les chiffres avec toutes les comorbidités possibles mises dans le même sac Covid-19 et alors que les appels au 15 en France concernant ce virus ne concernent plus qu’un faible pourcentage des urgences.
Mais pour certains de nos nouveaux chaperons imbus de moraline vouloir vivre tout de même avec ce risque permanent de mourir (sans pour autant nuire aux autres) est un acte réactionnaire darwinien ; et ce discours hygiéniste, aseptisant, hypocrite, niant que la réelle responsabilité ne se situe pas là mais dans le fait d’avoir un service de santé à niveau, se trouve tenu par les adeptes du “jouir sans entraves” tel Alain Finkielkraut, ce défendeur transi de Michel Foucault, qui a bien viré sa cutie en défenseur de ce “surveiller et punir” actuel prenant exprès des exemples impossibles identifiant les défenseurs de la liberté de vivre (sans nuire pour autant) à ce skieur intransigeant se lançant sur une piste noire avec un bandeau l’aveuglant (interview dans l’Express) alors que ce bandeau se situe bien plutôt sur notre bouche et ce moins pour nous protéger que pour nous demander de la boucler (Cohn Bendit idem il y a quinze jours).
Ainsi ce masque devient obligatoire du moins dans l’ implicite de l’espace public ; même un Douste Blazy le défend en parlant de ” nécessaire pression du regard”envers ceux qui ne le portent pas alors que ce monsieur était si bien dans son rôle de médecin avec le professeur Perronne en démontrant que ce n’est pas parce que Raoult a eu tort en comparant les nombres de morts Covid et de trottinettes que son protocole à quatre éléments est faux alors qu’il a été adopté par toute l’Afrique par exemple; mais la condescendance à l’encontre de ce continent est telle que les défenseurs du nouvel ordre hygiéniste attendent le retournement de tendance, toujours séduits par les courbes aux formes avantageuses annonçant des millions de morts…
Ce masque qui nous est aujourd’hui tendu alors qu’il était prétendu non nécessaire naguère n’est pas non plus cette boucle de sécurité telle celle d’une ceinture du même nom comme on l’entend sans rire ici et là car il ne s’agit certes pas de se lancer à vive allure dans des tournants impossibles mais tout simplement d’aller et venir ; sans que l’on puisse croire un seul instant que croiser une personne soit cause de contamination, d’autant que les mêmes nous disent qu’elle serait bénigne dans 98% des cas ; il ne faudrait pas non plus s’étendre sur le sable,oui, même si les plages sont immenses…
Pourtant, nous dit-on “il faudra apprendre à vivre avec le virus”… Et puis nous le savons déjà puisque nous en “consommons” des milliers par minute les uns plus dangereux que d’autres visiblement…D’où la nécessité encore une fois d’avoir un vrai service sanitaire à niveau, voilà ce que cela veut dire la vraie solidarité et responsabilité sociale et non pas cette culpabilisation qui juge irresponsable le fait de s’allonger sur la plage ou que les restaurants bars piscines salles de sport (…) puissent ouvrir ; il est d’ailleurs bien facile de parler de la sorte lorsque l’on a une piscine privée ou une salle de sport à domicile et que la paye tombe à la fin du mois grâce à la dette infinie que les Allemands, les Hollandais (bref ces pays qui ont su, eux, dominer la crise) ne semblent cependant pas prêts à payer indéfiniment.
À chaque fois que Macron (Fr) et Pelosi (USA) apparaissent, celle-ci en outlaw, ces experts en rien visent on le sait à entretenir la peur au cœur de l’opinion profonde, tout en montrant le contraire dans un « vu » à la TV empressé, même s’ils ne sont pas sûrs de pouvoir recruter des électeurs parmi les soignants qui ne sont pas dupes de leurs visites à domicile tant ils ont été négligés; ou encore il n’est pas sûr qu’ils soient si bien reçus dans les maisons de retraite tant ces irresponsables se sont moqués de leurs pensionnaires les laissant à l’abandon, du moins au début, les emmurant en lieu et place, les euthanasiant enfin pour une part faute de lits spécialisés, de moyens réels ; tout un processus de fausse restructuration comptable ayant broyé centralement depuis des années des milliers et de milliers de lits, voilà la vraie irresponsabilité, le vrai égoïsme, au lieu de laisser aux structures une réelle autonomie de gestion intégrant la médecine de proximité et les médecines dites “douces”, alors que ces mêmes pouvoirs aujourd’hui si pompeux ont refusé, du fait d’une bureaucratie omnipotente également, de bien combiner les efforts public/privé en cas de crise; cela a été vu au tout début dans l’Est français, les responsables des cliniques privées se plaignant d’avoir été mis sur la touche ; tandis que, depuis un certain temps maintenant, nombre de témoignages de médecins émergent signalant que les urgences sont loin d’être débordées et que beaucoup de services non Covid admettent que leurs malades ont maintenant peur de venir tant l’hystérie et la panique ont fait leurs œuvres.
Il faudra aussi ici comptabiliser les victimes dues à ce confinement d’un autre âge comme le souligne Nicole Delépine.
Le pompon étant d’un côté ce maire de Lyon refusant l’ouverture des marchés (un jour par semaine) et de l’autre ce maire de Los Angeles promulguant lui aussi la “plage dynamique” (idem en France) alors que le soleil apparaît indispensable pour mieux renforcer des fonctions immunitaires qui sont il est vrai ridiculisées par toute cette gentry leur préférant le fameux « vaccin » qui aura cependant besoin d’elles pour pouvoir fonctionner, admirez le paradoxe.
Nous suffoquons d’une atmosphère tyrannique et totalitaire provenant essentiellement de gens ayant toujours montré du doigt la liberté comme étant nocive (sauf si elle se confond avec la licence pour les faux soixante-huitards) alors qu’elle est première dans notre devise: chassez le naturel il revient au galop.