« Les seules statistiques » auxquelles je crois sont celles que j’ai au préalable falsifié » aurait dit Churchill (alors qu’il s’agirait d’une phrase apocryphe fabriquée par la propagande nazie selon Le Monde…) N’oublions pas cependant les innombrables statistiques avancées par le système communiste en matière de production dépassant même parfois « l’Ouest » en matière de bien-être, et, plus près de nous, les récentes statistiques chinoises en matière de létalité Covid…
La dernière fournée anti-hydrochloroquine et azithromycine s’avère être de cet acabit quoique la charge soit cette fois brésilienne et non anglo-saxonne : il y est ainsi avancé que le traitement aurait bien été donné, mais sans efficacité, voire avec les fameux effets secondaires, déjà relevés par l’étude (bidonnée) du Lancet à des patients dont une partie, mais on ne sait pas laquelle, aurait été sous oxygène; or, les spécialistes prônant ce protocole ont toujours été très stricts sur ce point en indiquant qu’il doit être pris de manière précoce… Sans oublier que ce traitement a bel et bien fait ses preuves dans de nombreux pays comme une récente étude de FranceSoir l’a définitivement confirmée, sans oublier celle animée par Violaine Guérin.
D’autres manipulations mélangeant cette fois corrélation (causalité) et concomitance (agrégation fortuite) sont à repérer : ainsi certaines statistiques vont surévaluer ou sous-estimer c’est selon tel ou tel nombre selon l’objectif qu’il s’agira d’amoindrir ou de monter en épingle; ainsi si le nombre de noirs américains tués par des policiers blancs pourra être relativisé en y récusant le caractère « raciste » en revanche si cela se passe dans des quartiers noirs plus pauvres et donc plus criminalisés alors le caractère « systémique » pourra être mis en avant, ce qui est biaisé car la corrélation pauvreté=criminalité n’est pas causale comme l’avait montré naguère la commissaire Lucienne Bui Trong (j’en parle dans un dernier article paru sur International Journal on Criminology) cela dépend du degré de « rupture » atteint par la population en place, or si l’on prend par exemple celle des afro-américains certaines franges les plus fragiles (les familles monoparentales par exemple) ont été mises en état d’infériorisation par des décennies d’assistanat, comme l’expliquent Thomas Sowell et Jason Riley ; ce qui leur donnent comme seule issue, afin d’être reconnues, la violence gratuite, et celle-là bel et bien systémique ; alimentée en plus par des imaginaires tronquées sur l’esclavage « blanc » (jamais musulman) et, plus près de nous, sur le fait qu’en 1830 l’Algérie était une « superpuissance » aussi développée que l’Allemagne mais la France l’aurait détruite voilà ce qu’expliquait un cadre FLN à ses sbires comme l’indique Gilbert Meynier dans son livre sur cette organisation (et que j’analyse dans Le monde arabe existe-t-il, histoire paradoxale des Berbères).
Tout dépend donc de ce que l’on veut expliquer… Aussi il ne sert à rien d’aller parler gravement (une énième fois) à Nice ou dans le 93 si l’on ne comprend pas tous ces biais (que j’explique dans l’article de l’IJC).
Plus profondément, c’est l’approche “scientifique” reposant principalement sur la statistique qui doit être revisitée tant elle permet des corrélations indues et des projections spéculatives qui tordent dans un sens catastrophiste les observations empiriques, à prendre toujours avec précaution…