par Plutôt qu’ergoter en premier lieu sur la définition de “barbarie” et “civilisation” comme le fait avec arrogance Emmanuel Macron, ou d’exiger un “cessez le feu” à la manière d’Eugénie Bastié (ici à 1: 30 : 10) qui ne voit pas d’ailleurs à quoi rime l’emploi de ces termes (et ce depuis le 11 septembre persiste-elle à dire) ou de parler de “double standard” quant au soutien médiatique plutôt pro-israélien ( ici à 58:50) comme le fait Nicolas Stoquer face à Pierre Cassen, pourquoi ne pas se demander, d’abord, ou, u moins, aussi, comment concrètement en finir avec le “métro” de Gaza puisque celui-ci par ses ramifications également en surface permet de surgir ici dans une école, là un hôpital là-bas dans des appartements les fenêtres servant d’ouverture pour les missiles et les habitants de bouclier ?…
Et à les entendre les uns et les autres il suffirait de trouver une “solution politique” pour que cela aille d’autant mieux là-bas qu’au fond Israël et la France cela n’a rien à voir ici (la fameuse “importation” du conflit) ; or ce dernier n’est pas politique au sens territorial du terme (la polis) mais constitutionnel (la politeia) c’est-à-dire fondamental en terme classique de régime politique de “modèle de société” pour parler contemporain dans lequel le comment “être” prévaut et non pas seulement le vivre, le cohabiter, ensemble…
Et, dans ce cadre-là, (cette entéléchie) il se trouve que pour l’être islamique il n’y a rien qui puisse se situer en dehors de la Loi religieuse ici comme là-bas ; pas le moindre m 2 qui aura pu être sanctifié par elle naguère et donc sacralisé immédiatement comme sol avec lequel s’élève le chant du muezzin scandant l’arrivée de l’aube jusqu’au crépuscule ; ce qui fait que défendre ou reconquérir toute cette tonalité maillant jusqu’aux gestes internes et externes est déjà un devoir eschatologique partout dans le monde, une fin dernière qui sous-tend toutes les autres fins téléologiques c’est-à-dire les moyens, buts intermédiaires comme les alliances dont celles avec les idiot(e)s utiles croyant qu’il s’agit seulement une question de territoire terrestre.…
Ne pas comprendre cette dialectique-là, c’est, encore une fois, se cantonner à penser dans des prismes seulement “logiques” c’est-à-dire ayant évacué toute cette dimension spirituelle qui motive, donne un “sens” à l’action humaine comme le veut cette voie islamique pensant se sortir de ses impasses par la seule violence.
Or, celle-ci échoue jusqu’à présent dans son “combat” ; d’autant que ses combattants se trouvent réduits, depuis les accords d’Abraham, au dernier carré khomeyniste FM et leurs alliés néo-léninistes ; tous pensant toujours rendre gorge au monde à la vie l’être humain le citoyen politique par un cadre autoritaire ; même si celui-ci succombe aux penchants humains trop humains de tout reporter à soi comme on l’a vu dans la corruption des califats et des systèmes soviétiques ; pourtant il y a toujours là un consensus entre les différentes nuances de vert et de rouge de cet autoritarisme eschatologique : c’est par la dictature que l’on arrivera à “sauver la planète” pour les uns, à en finir avec la juiverie de la casuistique interprétant sans cesse le monde au lieu non plus de le transformer mais l’idolâtrer ou le retour à l’illuminisme obscurantiste pour les autres….
Pendant ce temps l’aide alimentaire est détournée, et les tunnels, piégés de toute façon, prolifèrent encore dans le nord comme dans le sud d’Israël, et ils se creusent de plus en plus dans “nos” banlieues malgré les efforts de nos policiers qui préfèrent se faire casser la figure plutôt que défendre la République par peur de se voir vilipender…
Voilà où “nous” en sommes…
