21 janvier 2025

“Y-a-t-il encore un adulte dans la “pièce”?…”

La plus solide des réponses semble-t-il est enseignée depuis longtemps par l’analyse transactionnelle lorsqu’elle indique que dans chaque relation circule en permanence cette combinaison enfant-adulte-parent dans laquelle tour à tour, ou alors tout ensemble dans les cas pathologiques, et selon l’instant, l’interaction,ce kaléidoscope enfant-adulte-parent tourbillonne, laisse apparaître l’une des trois facettes (ou les trois compressés : cubisme) la composition fait soudain moins ou plus que son âge dans certains actions et/ou remarques, Pinocchio devient mauvais garçon,  joue à l’adulte (“je vous promets des référendums mais oui”) ou sa caricature en pis (“soyez contents d’être en France non mais” !)…

La combinaison veut jouer/jouir aussi comme “le” leader égocentrique parmi ses camarades (européens, mondiaux, voyageant sans cesse, se prenant pour Bob Marley en Ethiopie à la rencontre de “Jah”), et par là devient un peu parent fouettard posant des limites, parfois farfelues (“je vais envoyer des mecs à Odessa”) croit que le monde est un ballon dans un jeu incluant/excluant tel ou telle (“tu ne seras pas 1er Ministre non non”) ou refusant de partir alors qu’il a été battu (“je ne partira pas”) ce qui attire l’attention préfigurant un “vrai”adulte qu’il pourrait être ; “pourrait”, un conditionnel que certains se prétendant “rouge” ou “progressiste” effacent allègrement cherchant à profiter (enjoy  !) à transformer une admiration, une amitié, en relation transgressive à la Lolita made in Gainsbarre et ses sucettes mais en pis, surtout là-bas en (extrême) orient, Afrique, mais chacun ses règles voyons (cela ne nous regarde pas ou alors un Prix sinon rien…).

Le kaléidoscope transactionnel (revisité) est aussi une roue de la fortune qui peut, adulte, se faire enfant (jusqu’à l’extrême des fantasmes SM et, aujourd’hui, de la mise en pratique du “genre” cet ectoplasme, cette cire, ce buvard : néo-comprachicos) cherchant aussi à se faire materner ou paterner dans les émissions/salons à la mode,  affirmant alors et sans frein ses envies, ses émotions et sentiments car il est, “en même temps”, la “foule” et le “leader” qui vocifère (récemment”pourquoi la France bombarde “la” Syrie” ouin ouin) il pleure, rit, ajoute un bon mot à la Tartarin de Tarascon (“on va construire des prisons, taper les trafiquants au portefeuille” mais oui”) la Chose se croît alors encore “la” République (“c’est moi, moi et moi cinq cent millions de c…”) je suis son amant(e), lui le passionné, elle, le pédophile… 

Et lorsque “le” peuple joue à l’enfant qui  aimerait lui aussi se faire chouchouter par l’adulte qu’il a mis au pouvoir pour qu’il joue quand même un peu au parent ne voilà-t’y pas que celui-ci se défile, joue lui aussi au morveux, ce qui n’est pas de jeu puisqu’il faut aussi quand même un parent et donc un adulte dans la pièce (sinon papa Patrick C ne va pas être content…).

Mais voilà le hic :  il n’y a plus qu’un enfant-roi sur scène et il est nu (se croyant dans Hair/Her/Herr)et ses conseillers, médias, etc lui disent le contraire… Seulement lui annoncer la vérité…serait complotiste et d’extrême-droite : adulte quoa

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