29 mars 2024
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Absurdités typiquement françaises

Des députés en appellent à une législation sur le blasphème. Des députés en appellent à légiférer sur la liberté d’expression et à faire reconnaître par la loi le caractère de VERITE INTANGIBLE aux textes religieux. De TOUS LES TEXTES RELIGIEUX nous précipitant ainsi dans un nouvel affrontement des VERITES et donc des religions, à défaut dans une guerre intra croyance comme celle qui se manifeste en Irak actuellement ou à des querelles entre courants religieux comme en témoignent les relations intra catholique. Une grande première, des députés de droite rejoignent les élus PCF et les dirigeants du MRAP qui demandent la même chose pour mais l’Islam uniquement. (JT du 13 janvier 2005 – France 3)

Passer la République à la trappe est l’option que nous proposent ces représentants de la Nation.


Ne croyons surtout pas que ce combat est d’arrière garde, qu’il ne concerne que quelques illuminés et que la France est protégée par ses élites au cartésianisme bien trempé. Le débat sur la loi DADVSI est là pour nous dire qu’il n’en est rien et que, pour favoriser les tenants des pouvoirs intermédiaires et économiques, nos politiciens se transforment allègrement en liberticides à la plus grande joie des dirigeants de l’islamisme. En effet, les représentants des Etats islamistes ont réussi à faire disparaître la mention du «droit de changer de religion» dans les dernières déclarations internationales (ONU), instituant ainsi le délit d’apostasie qui s’applique dans tous les lieux peuplés de musulmans. Ils mènent d’autre part une lutte sans répit pour imposer le délit de blasphème au niveau du droit International sous l’excuse de protéger l’Islam qui est selon eux attaqué par tous. En France en cette année 2005, soit 1 siècle après la loi 1905 sur la laïcité, la loi anti-sexiste/homophobie ouvre la voie au délit d’islamophobie selon le CERF.

D’autres évènements mettent en évidence les dérives qui accompagnent la distribution des informations et le contrôle qui lui est inhérent. Presse écrite. Presse audio. Presse télévisuelle. Même combat. Le néant. Le rien qui est distillé est la pire des médecines, de celle qui amène à l’immobilisme lequel nous amène au chaos, chaos qui nous amène au changement brutal. Des signes annonciateurs ont parcouru notre espace et les quelques évènements ci-après ne sont qu’avant-coureurs. Le gros de la troupe est certainement pour bientôt.

Le procès d’Outreau bien sur, les assassinats de Ilan Halimi, de Ghofrane, de Sohane, les quelques méfaits et actions perpétrés par des « inconnus » comme les émeutes de novembre, le meurtre d’Epinay sur Seine et la mise en avant systématique de la présence en « action de temporisation » des «Grands frères» des banlieues. Dans tous ces cas les organes de presse et leurs collaborateurs ont une responsabilité pleine et entière dans les réponses que donnent les citoyens, Dans l’affaire Outreau la presse a été la courroie de transmission par laquelle la condamnation morale des accusés a été instillée dans la France entière. La presse a soumis les accusés à la vindicte populaire et n’a pas eu peur des amalgames, Outreau, Fourniret, pédophilie même combat ! Quelle incidence cela a-t-il eu sur la décision de la Justice au travers des juges, procureurs, avocats etc. … ? Ah oui ! L’impartialité de la Justice dites-vous ?

Dans les assassinats des jeunes gens, la presse a favorisé la montée au créneau, en leur donnant la parole, à des individus, à certaines organisations prétendument anti-racistes chargés de minimiser et donc de « dédouaner » les auteurs de ces actes, masquant ou tentant de masquer le caractère antisémite, machiste, anti-occidental et barbare de ces actions. Les émeutes de novembre n’ont été bien sur que la réponse aux actions de la société sur « ses banlieues », sur leurs jeunes et ce au détriment de tous les autres habitants. Simple retour des choses, la société n’a eu que ce qu’elle a semé ! Refrain connu qui a permis à quelques « pisses copies » de glaner quelques euros à partir des attentats de N.Yorks, de l’Irak, d’Israël etc…

Mode habituel de comportement de sbires sans conscience.


Ces «personnages facilitateurs» sont les complices réels des auteurs. Ils sont aussi coupables et à terme ils auront des comptes en rendre. On ne devient pas «compagnon de route» d’une idéologie totalitaire sans devoir un jour rendre des comptes. (Pour que le procès Papon puisse se tenir il a fallu du temps donc …). Le silence fait autour du rapt de Mr Halimi l’a condamné au supplice durant trois semaines avant de le condamner à mort. Les silences faits autour des auteurs de la lapidation de Ghofrane, autour des auteurs du meurtre de Sohane sont des actes qui discréditent toute la presse et toutes les idéologies sous-jacentes. Le laconisme avec lequel le meurtre d’Epinay sur Seine a été porté à la connaissance du public n’a eu d’égal que le mépris affiché pour la communauté juive. Les exemples sont nombreux.

Dans toutes ces affaires le pouvoir en place a toujours tenté de nier la réalité des causes qui ont présidé aux actes. De là à penser que cette presse aux ordres a fait œuvre d’antisémitisme et que la vie d’un jeune Juif ne méritait pas quelques lignes écrites ou parlées il n’y a qu’un petit pas à franchir. La « liberté de la presse » aurait pu en l’occurrence être l’argument (ou le concept, si nous nous référons aux manifestations actuelles qui se déroulent à Paris) à utiliser par nos « journalistes donneurs de leçon » pour remplir correctement leur mission et sauver éventuellement un individu. Mais las, tous les organismes de défense de la liberté de la presse sont restés étrangement muets. Par contre tous les organes de presse de l’hexagone se sont surpassés dans le non évènement après l’action, après le dévoilement et la découverte du corps du malheureux garçon. Rapt antisémite ou non ? Y a-t-il eu demande de rançon ou non ? Quel montant ? Qu’elle est la personnalité du ravisseur ? La conférence de presse donnée par le chef des auteurs a été un must dans le genre de l’ignoble. Mais il fallait bien que les auditeurs, spectateurs sachent. C’est la noble tâche de la presse que de …blablabla… Autant de questions stériles qui ne peuvent que laisser un goût amer dans la bouche et une piètre confiance dans la gent journalistique. Depuis …rien. Silence. Les barbares ne sont pas accessibles. En raison d’encombrement ….veuillez renouveler votre appel ultérieurement !

Lorsque en France nous entendons des propos antisémites, lorsque nous constatons des actes antisémites, lorsque nous constatons des meurtres d’honneurs, des crimes «rituels», des appels à la restriction des libertés pour favoriser tel ou tel, à la mise en évidence des valeurs anti-républicaines sans que le pouvoir ne fasse valoir les lois en vigueur nous sommes en droit de penser qu’il y a péril en la demeure et que la collusion entre pouvoir(s), antisémitisme, islamisme et fascisme est manifeste. Le(s) gouvernement(s) de la France cautionne (nt). La France y a déjà perdu son honneur.

Nous en déduisons donc et ce, jusqu’à preuve du contraire, que le pouvoir en France est aux mains d’individus pour qui le propos antisémite ne fait pas problème, pour qui le fascisme est une direction politique comme une autre, pour qui la préservation et la sauvegarde des valeurs de la République ne sont pas de la première importance.

La guerre contre la démocratie lancée par les fondamentalistes musulmans est un tout et l’antisémitisme qu’ils véhiculent leur sert à tester nos réponses, à faire des émules, à chercher des complices parmi d’autres groupes et populations. Accepter pour le citoyen de ne pas comprendre ou simplement de penser que parce que non juif l’antisémitisme ne le concerne pas est un leurre. Cette lutte est un tout englobant la Démocratie, les Juifs, Israël, les US, l’Irak, l’Iran, l’Occident. L’antisémitisme est une porte d’entrée dans la forteresse Occident. L’histoire nous l’enseigne. Les autres portes d’entrée sont légions : le contrôle de la rue, de la délinquance, des médias, des femmes, de la vie dans les cités, des universités, des écoles, des enfants, des familles, des logements, de la nourriture, de l’Onu, de la francophonie. Les islamistes contrôlent ou tentent de contrôler et les médias cachent, taisent, transforment et diluent dans de la guimauve insipide les actions de ces individus contribuant ainsi à la désinformation dont nous connaissons tous les effets dévastateurs.

Tous les courants de l’Islam en France (le concept de l’Islam de France à défaut de ne rien vouloir dire n’est encore qu’une donnée idéologique, un bon mot politicien) sont sur la ligne de départ et c’est à celui qui captera le plus de «militants», c’est à celui qui fera monter l’enchère le plus loin possible. L’affaire des caricatures et surtout la réponse qui a été donnée par l’Islam a fait prendre conscience à des millions de citoyens que cette religion est centrée sur d’autres valeurs que celle d’amour et de tolérance qu’une image romantique veut bien véhiculer et que cet Islam ne cherche qu’à imposer ses propres valeurs.

C’est une ouverture des yeux qui arrive au bon moment


En effet que peut être la vie dans une société qui tente de faire disparaît l’individu au profit du groupe ? Que peut-être la vie dans une société dans laquelle le fait de sortir de son domicile est appréhendé comme dangereux ? Que peut-être la vie dans une société dans laquelle l’avenir n’est centré que sur le principe de précaution et sur le fait d’être assisté et materné ? Que peut-être la vie dans une société qui structure sa population en fonction de l’appartenance à un groupe, à une religion, à une coterie ? Qu’elle sera donc la vie des individus dans un contexte qui dépendra essentiellement du principe de discrimination ? Le fait de la qualifier de positive ne lui enlève absolument pas son caractère de principe d’exclusion. Ce mouvement est forcément négatif pour tous mais les partis traditionnels le suivent, non parce qu’il est porteur d’espoir, mais parce qu’ils ne passeront pas à coté de quelques votes et pour, chose importante, tenter de masquer leur responsabilité dans la prise de pouvoir de l’islamisme et dans la montée de l’antisémitisme qui accompagne ce mouvement.

Deux dates sont explicites. 2002 la gauche est au pouvoir. 2004. la droite est au pouvoir.

Deux manifestations se déroulent à Paris et dans les deux à deux ans d’intervalle les mêmes slogans antisémites sont tenus. La justice ne passe pas. Les gouvernements en exercice ne disent respectivement rien. Nous ne pouvons qu’en conclure que les hommes politiques ont choisi leur camp. Réaction à court terme qui ne peut prendre en compte le fait que l’antisémitisme n’est pas seulement synonyme d’une déclaration de guerre aux Juifs, il est également une déclaration de guerre à la démocratie. Lorsque un leader du Parti des Musulmans de France dit à la sortie de la manifestation de 2004, que les «juifs ont tout et les musulmans rien» qu’ils sont les «nazis» et que les «arabes» sont leurs victimes. Au delà de la stupidité des propos ce personnage ne fait qu’utiliser les lignes politiques misent en place par tous les courants pro-palestiniens, anti-israéliens et anti-occidentaux existants. Ces factions sont aidées par la presse qui a donné à cet énergumène une tribune nationale voire internationale.

Entre les deux dates il s’est passé DURBAN et PORTO ALEGRE qui ont institué l’antisémitisme comme pensée politique actuelle et surtout acceptable. Il n’est donc pas étonnant que des « barbares » utilise cette phraséologie pour justifier leurs agissements.

Lorsque la quasi totalité des intervenants de la presse écrite, télévisuelle ne voient dans les US qu’une nation impérialiste et n’envisagent comme réponse «révolutionnaire» qu’un anti-américanisme de bas étage, vite rejoint par l’anti-sionisme et l’antisémitisme, nous sommes en droit de postuler un lien de cause à effet dans la renaissance de l’antisémitisme. Quand ces propos sont repris par des dirigeants des pays d’Amérique Latine, d’Afrique, d’Asie, d’Europe et bien entendu du Proche et Moyen Orient nous ne sommes en droit de dire que l’antisémitisme est devenue une valeur politique internationale à forte connotation anti-occidentale et que le Juif n’est donc plus sa seule cible. La cible s’est agrandie et englobe également tout l’espace occidental. Nous sommes en droit d’affecter à la presse une responsabilité de premier plan dans ce phénomène parce que la sémantique, le style, le langage, la phraséologie et les images utilisés ont permis une résonance et donc une résurgence des discours et pratiques antérieurs.

Le mouvement islamiste a réussi à devenir incontournable et à occuper tout notre esprit. En cela il se coule bien dans la définition de «mouvement terroriste». Ce terrorisme ne devient efficace qu’à la condition de bénéficier de l’aide de relais vécus comme étant loin de la scène des actions et bénéficiant du caractère de « parole autorisée ».

Pour arriver à ce résultat il faut de l’encadrement, des hommes de mains, des finances et des complices bien en place. L’Europe propose tout cela dans le même temps où la structure politique et économique de Bruxelles aide à ramener dans le giron de la lutte idéologique les milieux intellectuels autrefois proches et complaisants envers l’URSS, MAO et CASTRO et leurs homologues des milieux antisémites, vichystes et fascistes. Les «compagnons de route» chers à toutes les révolutions et à toutes les luttes pour peu que l’un des protagonistes ai réussi à imposer son statut de victime se recrutent dans nos élites. Ces compagnons de route ont eu pour tache de porter le doute sur la responsabilité de l’Islam dans l’attentat du 11 septembre, de responsabiliser Israël et surtout de passer sous silence la guerre déclenchée par l’Islam à l’Occident.

Dédouaner l’Islam de l’accusation de barbarie a été la première opération qui a servi d’anesthésique. Les artisans de cet artifice appartiennent au milieu des intellectuels et à celui de la presse qui a servi de relais.

Il m’est difficile de croire que toute cette gesticulation tous ces meurtres gratuits commis autour de l’Islam (ou en son nom) ne sont là que pour l’imposer comme seule religion. Certes cette direction particulière peut exister mais comme leurre, comme objectif secondaire, accessoire. Cette facette est celle avancée par les courants de l’Islam pour assurer le clivage des populations au niveau mondial et avoir facilement des mercenaires prêts à tuer et se faire tuer. Elle a surtout pour fonction d’assurer un poids politique de plus d’un milliard d’individus à faire valoir lors de négociations éventuelles. Négociations qui ne pourront être qu’économiques et géostratégiques et qui pour le moment sont fixées par l’abcès iraquien et israélo-arabe.

Ce poids politique est énorme tout en étant très prometteur, nous voyons donc un tas d’organismes, marchands ou non, se ranger en ordre de bataille pour capter la manne ou des miettes de cette manne.

L’Europe fait partie de ces organismes et dans sa rivalité avec les US cette structure a déjà choisi ses alliés et déjà choisi qui sera sacrifié et qui sera aidé.

L’autre politique est là ! Extérieure à la démocratie et extérieure au suffrage universel et à la représentativité.

C’est ce combat qui est en train de se mettre en place.

21 mars 2006

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