En effet, qui ne voit que ce Gouvernement ne cesse de courir en tous sens, comme un volatile privé de tête, pressé qu’il est par Jacques Chirac et surtout par le temps qui manque d’innover à tout-va ?
Je précise ma pensée : comment peut-on espérer changer durablement quoi que ce soit dès lors que l’action réformatrice, entreprise pêle-mêle et dans l’urgence, ne s’exerce qu’à la marge ?
A la marge, dis-je, car le Gouvernement se garde bien de s’attaquer au bloc institutionnel monolithique qui, en France, représente à lui seul la cause première de notre déclin accéléré !
Je suis convaincu que cette tentative de contournement de l’obstacle n’est pas viable; la vérité, c’est qu’il faut briser le moule en faisant appel à une nouvelle génération libérale pour reconstruire la nation.
L’urgence de la tâche ne souffre donc plus aucune tergiversation et exige, de la part de ceux qui ne font qu’aggraver une situation à laquelle ils ont eux-mêmes largement contribué, qu’ils s’éclipsent toutes affaires cessantes !