Sous l’autorité du président de la République, il vous aura fallu avaler force couleuvres pour servir l’Etat chiraquien en pleine déconfiture. Résultat : votre héroïsme livresque et hors de propos aura finalement eu raison de vous !
Car vous conviendrez avec moi qu’en de telles circonstances, confinant au désastre, ce serait miracle si nos compatriotes acceptaient encore, “chat échaudé craint l’eau froide”, de vous reconnaître une once d’autorité politique…
Vous avez dit miracle ? M. le Premier ministre, convainquez donc Jacques Chirac que l’intérêt supérieur de la France et des Français exige désormais qu’il remette en jeu son mandat sans attendre 2007 : alors, oui, peut-être, aurez-vous quelque part été utile.