A la une mercredi de la presse communiste officielle, la présentation la veille de la version cubaine de l’ouvrage de l’intellectuel français d’origine espagnole au Palais des conventions, en présence du chef de l’Etat, a été saluée comme un “inestimable renfort” contre les “calomnies” dont ferait l’objet le régime cubain, selon le titre de Granma, organe du PC cubain.
La presse étrangère n’était pas invitée à la présentation du livre, écrit en espagnol et qui devrait sortir prochainement en France.
Ignacio Ramonet est “un intellectuel intègre et honnête”, a déclaré Fidel Castro, ajoutant: “Aujourd’hui, il me connaît mieux que je ne me connaît moi-même”.
Son livre, “exemplaire”, est le résultat de “plus de cent heures, on pourrait dire le double”, a-t-il révélé, de conversation entre entre les deux hommes depuis 2003, et “une coincidence heureuse et non planifiée qui permet à cette publication de s’inscrire dans la bataille contre les colomnies et les infâmies par lesquelles l’impérialisme tente de disqualifier” la révolution cubaine, selon le président cubain.
Le directeur du Monde diplomatique a pour sa part qualifié son ouvrage de “livre éminement politique et de combat” sur “le front extérieur” de la révolution cubaine, développant les arguments “d’une pensée systématiquement censurée et réduite au silence par les grands médias internationaux”, selon Granma.
Ignacio Ramonet a estimé que Fidel Castro était “un personnage-clé de sa formation politique”, et a indiqué n’avoir raté “aucun de ses discours, lus avec la délectation de celui qui assiste à un excercice pédagogique permanent”, selon le journal.
La télévision officielle cubaine va diffuser d’autre part le documentaire réalisé par les fils d’Ignacio Ramonet sur le dirigeant cubain, “Moi, Fidel Castro”, a encore indiqué le journal.
© AFP.