14 janvier 2025
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CHRONIQUE D’UNE CHUTE FRANCAISE

En ce sens, Jacques Chirac bat tous les records jamais établis en matière de démagogie dès lors qu’il tente, à longueur de séances de voeux présidentiels, de justifier l’injustifiable : à titre personnel, 40 ans d’exercice du pouvoir coupé du monde aboutissant à une faillite retentissante !

De plus, comme un malheur n’arrive jamais seul, les libéraux, lucides par nature, sont bien obligés de constater le niveau sans égal de médiocrité dont notre classe politique, aux prises avec des problèmes qui manifestement dépassent ses capacités, semble se faire un honneur.

Chaque jour que Dieu fait, le ciel nous tombe sur la tête ! au point qu’aucun pas de clerc politique, économique et social ne nous est épargné… Plus souvent qu’à son tour, l’ignorance crasse le dispute sans vergogne à la cuistrerie : à peine nos Princes sont-ils nommés qu’ils se découvrent omniscients !

La cuistrerie, en l’occurrence, consiste donc à (faussement) croire et surtout à faire accroire à l’autre que l’élection démocratique ou même, à l’instar de notre sémillant Premier ministre, le fait du prince vous investissent de la science infuse qui, tout naturellement, échapperait au bas peuple.

On le voit bien, rien ne va plus. Aussi, jeter cyniquement à la figure des citoyens tourneboulés par un profond sentiment d’abandon que leur imagination leur joue des tours ne peut que mal finir; car si les Français sont coupables de gravement méconnaître leur époque, à qui le doivent-ils ?

Dans trois mois va avoir lieu une élection présidentielle vitale pour notre pays. Dans trois mois, si nous ne savons pas tourner une page létale qui dure sans interruption depuis trente années, nous risquons de le payer au prix fort. Mais qui s’en préoccupe vraiment, sinon les libéraux ?

Je tiens à exprimer ici une angoisse irrépressible qui m’étreint avec la force du désespoir. Car une dette publique globale de l’ordre de 2.000 Mds €*, 47 Mds €/an de service de la dette et 25 années consécutives de déficits budgétaires, c’est tout simplement jouer à la roulette russe !

De plus, les Français ne sont pas dupes de leur situation de plus en plus précaire et comprennent de moins en moins les libéralités que l’Etat aux abois ne cesse, pour survivre envers et contre tous, de déverser à l’aveugle : contrairement à ce qu’affirme le Pouvoir, la pauvreté gagne du terrain de manière exponentielle.

Qui peut encore honnêtement penser que les prétendants en lice, blanchis sous le harnois et traînant à leurs basques les ralliés de tous les temps jamais repentis, vont être capables de prendre le risque de scier la branche en or massif sur laquelle ils sont assis ? Pas moi.

* 1.160 Mds plus entre 790 et 1.000 Mds € de retraites publiques non provisionnées…

Librement !

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