Mais si les Français devenaient convaincus que c’est un mauvais système, déficient, exorbitant, incapable de fournir les meilleures prestations ? Ce serait
Or nous allons ici démontrer comment le système Français de l’Assurance maladie est effectivement mauvais, indigne de
L’Assurance maladie, quoique institutionnelle, est un service, et cela pour au moins la raison suffisante qu’il y a une offre de prestations en face de laquelle est requis un financement. Puisque c’est un service,
Le fait d’avoir un prix et une qualité n’indique rien sur leur mesure. Il n’y a ni prix en soi ni qualité en soi. Faisons remarquer au passage que le Bouddhiste ne peut qu’être d’accord avec cette affirmation puisque la notion de “chose en soi” est totalement réfutée par Bouddha. Pour pouvoir mesurer, il faut un espace de nombres dans lequel on introduit la relation comparative. Un prix n’existe que si on peut en établir un plus cher ou moins cher; et une qualité ne s’apprécie qu’en fonction d’une autre meilleure ou moins bonne.
Que savons nous de la mesure de la qualité et du prix de l’Assurance Maladie ? Nous apprenons que l’ONU estime que c’est le meilleur système au monde, et nous voyons sur nos fiches de paie ce qu’il en coûte. Mais en connaissons nous vraiment la mesure ? Aucunement ! En effet, il nous est impossible de faire des comparaisons.
Car pour pouvoir comparer un prix à un autre, il faut nécessairement qu’il existe la concurrence, c’est à dire une situation où des gens ont décidé ou refusé de proposer un service équivalent à un meilleur ou moins bon prix. De la même façon, pour pouvoir comparer une qualité à une autre, il faut nécessairement qu’il existe une situation où des gens ont décidé ou refusé de proposer un prix équivalent pour une meilleure ou moins bonne prestation.
Or, par fait de Loi, la concurrence est interdite, donc n’existe pas. Toute personne ayant une activité économique t résidente fiscale en France est obligée de financer
Il est donc impossible de connaître le prix – et encore moins la valorisation – de
Il s’agit donc tout bonnement de pétition de principe.
Figurez vous maintenant dans la situation suivante. Vous voyagez dans un bled perdu, votre voiture est en panne. Un garage s’offre à vous, c’est le seul du coin. Votre réaction : “je vais sûrement casquer, et je touche du bois pour qu’il soit vraiment compétent”. Pire, vous voyagez au Sud Liban; vous comprenez que le garage est le seul autorisé par le Hezbollah. Là vous explosez car vous savez que vous serez plumé, devrez montrer patte d’oie et n’aurez aucune possibilité de réclamer dommages en cas de mauvais service.
Ce qui veut dire :
S’il n’y a pas de concurrent, vous suspectez naturellement que le prix demandé est le plus cher possible et que la prestation offerte est la moins bonne possible.
Si de plus l’absence de concurrence est imposée politiquement, vous déduisez que vous payez en plus un prix politique et que vous devrez fermer votre gueule (service après vente amoindri ou déplorable ). Vous avez peur.
Bref, vous vous résignez et vous ne poursuivez pas le raisonnement qui vous amènerait à prendre le maquis.
Poursuivons le raisonnement libérateur :
Ce garage, le seul autorisé par le Hezbollah a bien du acheter des fournitures. Puisqu’il est le seul à exercer dans le coin, il ne dispose pas d’information comparative l’incitant à demander aux fournisseurs de pratiquer des prix plus bas, ou alors il faudrait qu’il demande au Hezbollah d’exercer contrainte à leur encontre. Par ailleurs, vous aurez beau vous nommer Dieudonné, vous serez moins bien servi qu’un dignitaire du Hezbollah.
Rendez vous compte que ce qui se passe en France est tout comparable à la situation d’un état de non droit :
Il suffit de 3000€ pour s’offrir une assurance maladie à hauteur des prestations de
Pour contenir les prix, le gouvernement oblige les médecins à pratiquer un tarif conventionné au delà duquel le client n’a le droit à aucune assurance.
Horreur, si vous voulez être remboursé à la hauteur de l’acte SS, il vous faut une mutuelle.
Si Sarko est élu, tout coûtera plus cher pour financer
Vous n’êtes ni Arafat, ni Chevènement, vous ne pourrez donc pas disposer des soins gratuits les plus performants.
Maintenant, vous comprenez que tout service imposé par l’Etat est toujours trop cher et toujours moins performant.
Et vous voulez encore maintenir
Bref, il faut éradiquer