Autre acte qui n’a guère mobilisé, là encore, ceux qui dénoncèrent, avec force, la construction de la clôture de sécurité entre ces ‘’doux humanistes’’ et les israéliens : « Des médecins ont relevé 40 impacts de balle sur le corps d’un important chef militaire du Fatah, Abou Jibian, enlevé chez lui puis abattu par des miliciens du Hamas ». Là encore, le journaliste ne nous dévoilera pas si la première balle fut mortelle ou si, par un excès de sadisme, les tarés d’Allah lui imposèrent la souffrance de chaque projectile.
Le dernier fait décrit dans le texte rappellera de tristes souvenirs : « Les combattants islamistes gravent au couteau des étoiles de David dans la chair des militants du Fatah, pour les assimiler à des collaborateurs d’Israël ». Sans commentaires.
D’aucuns d’entre nous se posent actuellement la question de savoir s’il faut aider le Fatah en lui permettant de recevoir les armes qui attendent dans le Sinaï l’autorisation israélienne. Sauf à jouer, à notre tour, les humanistes en tentant d’encourager les ‘’frères ennemis’’ à une nouvelle trêve, il ne fait aucun doute que tout terroriste éliminé évitera que l’armée israélienne, ou pire les civils, ne le retrouve armé et prêt à commettre une nouvelle atrocité.
Seul le calme définitif, et l’ordre s’y attenant, imposé à toute la bande de gaza permettra la négociation sérieuse d’une paix juste et durable ou, dans une option plus pessimiste, un court conflit de basse intensité faute d’un ‘’partenaire palestinien’’, qui se retrouvera de fait affaibli et découragé.
Si pour tout juif chaque vie sauvée est un bénéfice pour l’humanité, il est vrai, malheureusement, que quelquefois il est vital d’en passer par le sectionnement de branches pourries. Il est vrai, et nul observateur sérieux ne le contestera, que la ‘’branche palestinienne’’ a plus d’une tige abîmée.