Sarkozy veut investir dans les transports collectifs, le bio-carburant, sans avoir résolu le fait que les transports se déploient dans des structures sociales archaïques (SNCF, Air France…) et que le biocarburant fait augmenter le prix des céréales, tout en étant foncièrement polluant.
Sarkozy pense qu'en ayant l'ascendant sur les cheminots il pourra faire passer le reste, mais rien n'est moins sûr pour diverses raisons dont une principale : c'était en réformant l'ensemble de la protection sociale et en ouvrant franchement le rail à la concurrence (qui va s'ouvrir de toute façon mais seulement dans quelques années).
En fait, Sarkozy joue avec le feu, envoûté par les flammes people des médias hulotnisés, persuadé que la croissance du bâtiment et des infrastructures, dans une dimension keynésienne de déficit d'investissement massif, permettrait de jouer le rôle de locomotive alors que les enjeux économiques et sociaux sont bien plus vastes, profonds, ce qui implique de penser vraiment à une nouvelle économie techno-urbaine à même de renouer avec la croissance et de répondre aux problèmes sociétaux de notre techno-modernité.
à suivre…