26 janvier 2025
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Solder l’époque

Un pis aller et un désir de déraison nous submerge jusqu’à accepter l’innommable telle que cette comédie hamasienne gobée par tous ou quasiment ou encore cette farce de laisser accroire qu’un enfant peut se satisfaire d’être élevé sans père ou sans mère sous le seul prétexte que tant d’enfants de couples séparés sont malheureux : faut-il ajouter du malheur au monde pour y être plus conforme ?

Et que penser de cette soudaine efferverscence autour de cet énième plan “banlieue” qui ne fait que masquer qu’à la base des gens déjà se remuent comme ces associations de placement issues du rang et donc connaissant mieux que personne les nécessités d’ajustement : espérons que ce seront elles qui seront aidées et non pas tout ce panier de crabes subventionophiles qui gravitent depuis l’ère Tapie autour de ce fromage banlieue ayant bien plus nourri les cabinets d’experts que les réels nécessiteux.

L’ère du vide disait l’autre. L’ère de l’abîme plutôt. Où les mêmes parlent aux mêmes. Où les mêmes têtes pérorent alors que le monde qu’elles décrivent horrifiée leur ressemblent puisqu’il est leur produit, même si bien sûr elles accusent ” l’Amérique” ou ” Israël” de tous les maux.

Nous nageons dans le fade, la grisaille culturelle, les basses eaux de l’indigence intellectuelle flaschée par les radars médiatiques des paparazzis devenus aujourd’hui le corps principal du métier de journaliste.

Cut.

Lucien SA Oulahbib

https://en.wikipedia.org/wiki/Lucien-Samir_Oulahbib

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