Malgré le 11 septembre et les divers attentats jusqu'au dernier en date en Mauritanie, d'aucuns persistent à penser que la "faute" provient exclusivement des puissances occidentales précisément parce qu'elles se pensent comme puissance (alors que l'islam n'est qu'une religion de paix nous le voyons en effet tous les jours, jusque dans nos banlieues, où être une fille habillée urbainement devient de plus en plus difficile), jusqu'au "terrorisme" qui ne ferait au fond que les imiter : cette façon de penser est une pure illusion par ailleurs dangereuse, de celle qui ont fait Munich, avec les meilleures intentions du monde.
Le vocabulaire de la diplomatie française s'aligne ainsi sur celui commandité par le chef des wahhabites, le roi d'Arabie Saoudite, auprès des Américains et des Anglais qui n'ont de cesse depuis lors de parler de "terrorisme" sans jamais en analyser le contenu, la forme, les racines.
On se croirait dans le roman 1984 où un Est s'affronte contre un Ouest au nom de la lutte contre le terrorisme alors que ce sont eux qui sont les véritables terroristes.
Dans le monde réel d'aujourd'hui, nous n'avons pas à faire au terrorisme mais à une volonté politique de refaire de l'islam un vecteur de conquête et de domination mondiale.
Les dirigeants occidentaux ont décidé de louvoyer. Déjà idéologiquement. Dans ces conditions ce n'est plus qu'une question de temps quant à la victoire, absolue, de l'islam politique revenue dans la forme comme au temps de sa vigueur. Du moins, si nous n'y faisons pas face.