Au lieu en effet d’expliquer que l’on ne peut se satisfaire de la répartition mais qu’il faut aussi de la capitalisation, celle-ci pouvant être panachée (individualisée et groupée via l’entreprise) le Président a asséné qu’il “n’y avait que trois solutions”, ce qui est faux.
Au fond Sarkozy continue dans le paternalisme et la démagogie parce qu’il ne veut pas faire confiance en la capacité des Français à être libres et à le maîtriser. C’est dommage. Car plutôt d’entonner un hymne à l’économie de marché et de se contenter de taper sur les doigts du capitalisme spéculateur, tout en s’entourant de conseillers socialistes et/ou lyriques, il aurait mieux valu expliquer ce qu’une réelle réforme des coûts signifiait, et en quoi une réelle réforme des instances internationales s’imposait (il l’a tout de même suggéré via le G8) pour à la fois accélérer, accompagner, les processus de démocratisation et d’ajustement qui permettraient de juguler les excès des volontés de puissance individuelles et étatiques.
Or, même sur les Jeux olympiques et l’Afghanistan, on le sentait sur la défensive, fragile… Bien loin du dynamisme de la Chancelière allemande…