En final, il aurait fallu attendre que l’autonomie fasse son effet pour, ensuite, diminuer la part d’argent venant du budget global. On a fait l’inverse à la grande joie des syndicats anti-réformistes qui squattent l’éducation nationale de la maternelle à l’Université.
Il en est de même pour la réforme de l’audiovisuel public, on ne voit pas pourquoi le président de cette entreprise publique serait nommé par le gouvernement, même si en effet c’est le lot de toute nomination, sauf que, précisément, cela devrait changer en faisant en sorte que cela soit une autre instance, une sorte de Conseil Suprême du Service Public, qui aurait, seul, la possibilité de nommer ; à moins de les élire sur une liste commune, comme certains magistrats dans les pays anglo-saxons.
Quant au dimanche, plutôt que administrer ainsi il aurait mieux valu laisser l’expérimentation faire le tri, tout en restant vigilant sur les droits des salariés en la matière.
Ces reculades sont en tout cas là le lot des gouvernements conservateurs qui sont souvent "libéraux" dans le verbe, mais étatistes dans les faits puisqu’il s’agit pour eux de maintenir le train de vie de l’Etat, symbole paraît-il de la France, alors qu’il se sert en réalité de celle-ci, de son prestige, pour ses propres fins en tant que cette Administration peuplée de gens avides de pouvoir, de finance facile, et de renommée. Mais ce au frais de la Princesse, pauvre Marianne…