20 minutes.fr: (commentaire à la fin) " EGYPTE – La jeune fille faisait partie d’un groupe de Levallois, qui compte également 17 blessés dans l’explosion survenue au cœur du quartier historique du Caire…
Trois supects auraient été arrêtés par la police égyptienne au lendemain de l’attentat survenu dans un marché du Caire. Deux groupes d’ados originaires de Levallois, près de Paris, se trouvaient à proximité lorsqu’une bombe a explosé. Ils faisaient leurs derniers achats dans les échoppes du Khan al-Khalili, au coeur du Caire historique avant de rentrer en France. C’est au terme de leur séjour de huit jours en Egypte que les jeunes âgés de 13 à 17 ans ont été les victimes de l’attentat dans la capitale égyptienne. Parmi eux, une jeune fille de 17 ans a été tuée dans l’explosion d’une bombe. Et sur les 25 blessés, figurent 17 touristes français, dont trois plus sérieusement atteints, ainsi qu’un Allemand, trois Saoudiens et quatre Egyptiens.
L’attentat a eu lieu près d’un café en bordure du souk Khan el-Khalili, au coeur du Caire historique. Il s’agit de la première attaque terroriste contre des Occidentaux en Egypte depuis 2006. Selon les services de sécurité cités par l’agence officielle Mena, une grenade, qui a explosé vers 17h50 avait été placée dans un sac en plastique sous un banc en pierre de la place de la mosquée al-Hussein. «C’était un engin explosif de fabrication artisanale apparemment jeté d’un toit vers une zone de cafés», avait déclaré dans un premier temps un responsable de la police, alors que les abords du quartier ont été bouclés par les forces de sécurité. Selon une source policière, l’engin qui a explosé était de «fabrication artisanale et contenait des morceaux de métal et des clous». Elle a indiqué qu’un second engin avait été désamorcé par des artificiers. Les forces de sécurité empêchaient tout accès au lieu de l’attentat. Le bazar de Khan al-Khalili, où convergent chaque jour des milliers de touristes, avait déjà été le théâtre d’un attentat en avril 2005, dans lequel deux touristes français et un Américain avaient été tués.
Un soutien psychologique pour les jeunes Français
«Nous étions tous regroupés avant d’organiser le quartier libre. Il y eu une très forte détonation. Puis les cris, du sang. On s’est tous mis à courir», raconte Romy Janiw, une jeune accompagnatrice de 28 ans. C’est à pied que certains ont gagné l’hôpital al-Hussein, distant de quelques centaines de mètres. D’autres se sont engouffrés dans des taxis pour se rendre dans un autre centre de soins, dans le quartier de Choubrah. «On était très soudés, on épaulait les blessés. Un couple d’animateurs, Leila, une Tunisienne et Chérif, son mari égyptien, nous ont énormément aidé dans cette tourmente», dit encore Romy, fonctionnaire au syndicat intercommunal.
Très discrète sur la jeune fille qui a trouvé la mort, par respect pour la famille, elle souligne que si le groupe est très choqué, personne n’a dimanche soir craqué. «Il y a eu des pleurs, mais le contre-coup risque d’être au retour.» «Nous sommes bouleversés, les familles sont terriblement choquées», a déclaré Jean-Yves Cavallini, le maire adjoint de Levallois-Perret, dont la municipalité a organisé le séjour avec une association spécialisée. Des équipes d’aide psychologique ont été mises en place au sein d’une cellule de crise, a-t-il précisé. «Il a fallu que nous prévenions la famille de la jeune fille décédée, c’était vraiment très dur.» Les victimes françaises devaient être rapatriées sur Paris par avion, dès ce lundi matin ".
Commentaire : dimanche 22 février sur France Info vers 18h on soulignait plutôt que c’était un attentat effectué près d’une mosquée, comme si c’était celle-ci qui était visée !!!, ce n’est qu’ensuite que ce fut rectifié, mais on voit bien le caractère biaisé lié à une vision relativiste auto-culpabilisatrice qui ne voit le mal qu’en Occident…