Comme chacun sait (ou devrait au minimum le savoir), la crise financière et économique planétaire que nous vivons si douloureusement nous vient des Etats-Unis via le scandale des subprime. De plus, la genèse de cette catastrophe quasi-universelle ne souffre aucune contestation : c’est bien l’ingérence durable de l’idéologie politique dans l’économie qui a tout déclenché et amplifié. La moindre des choses, pour nos élites politiques contemporaines, serait alors d’en prendre acte pour en tirer, en toute humilité, les leçons sans lesquelles aucune issue heureuse n’est envisageable à court terme.
Ces leçons vont naturellement à l’encontre des postures étatiques dont, à tous les niveaux, on nous abreuve : au contraire, il faut laisser le marché se purger tout en réformant drastiquement l’Etat providence.
Ce faisant, il va sans dire qu’il serait criminel de laisser choir les plus faibles de nos concitoyens vers lesquels ledit Etat a le devoir, plus spécialement en ces temps de disette, de faire porter tous ses efforts.
Je m’inscris donc en faux contre l’injection répétée et à courte vue de trillions de dollars ou d’euros dont la fonction première consiste plutôt, à l’inverse du but recherché, à flatter l’ego surdimentionné de nos gouvernants.
Librement !
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02400 FRANCE