30 mars 2023

Neuf pays occidentaux se regroupent pour lutter contre les livraisons d’armes à Gaza

Entre le retrait israélien de la Bande de Gaza le 21 janvier dernier et le 9 mars  81 roquettes et 49 obus de mortier ont touché les zones israéliennes à portée de tirs depuis la Bande de Gaza. Si les médias s’étaient intéressés quelque peu pendant l’opération Cast Lead aux populations civiles israéliennes ainsi visées depuis 8 longues années, ils s’en sont désintéressés totalement depuis. Pourtant, selon une dépêche de Reuters reprise par plusieurs  médias, des dirigeants occidentaux, conscients du danger posé par ces tirs, ont décidé de joindre leurs forces pour stopper l’entrée d’armes dans la Bande de Gaza y recréant ainsi une nouvelle poudrière.

Le 13 mars, selon l’agence de presse Reuters, des responsables se seraient rencontrés à Londres pour élaborer et mettre en place une action commune destinée à endiguer l’entrée d’armes, d’explosifs ou de munitions dans la Bande de Gaza où le Hamas, organisation terroriste reconnue comme telle en Occident, règne toujours en maître. Un Hamas qui refuse de renoncer à l’éradication d’Israël, ce que prévoit sa Charte, refuse d’accepter les principes sur lesquels se fondent les négociations de paix entre les Palestiniens et Israël, à savoir le renoncement au terrorisme, la reconnaissance d’Israël et des accords signés à ce jour. Ce qu’exigent toujours les puissances occidentales et qui a été rappelé récemment par Hilary Clinton, Secrétaire d’Etat des Etats-Unis. Et ce qui est  l’un des points d’achoppement à toute velléité de formation d’un gouvernement palestinien d’union nationale.

Si Israël laisse entrer vivres, médicaments et autres matériels de première nécessité dans la Bande de Gaza, l’Etat Hébreu ne peut ouvrir les points de passage avec une Bande de Gaza surarmée en l’état actuel des choses. Et les populations civiles israéliennes dans les zones touchées par les tirs, y compris dans des villes comme Ashkelon, à 18 kilomètres de la Bande de Gaza, continuent à vivre dans une angoisse quotidienne. La présence d’un arsenal redevenu important à Gaza représente uen sérieuse entrave à tout effort de paix, les dirigeants occidentaux en étant désormais conscients.

Les pays ayant conclu un accord sont 7 pays européens : Grande-Bretagne, Danemark, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas et Norvège ainsi que les Etats-Unis et le Canada. Des pays qui sont tous membres de l’OTAN et devraient agir ensemble à tous les niveaux. Sans toutefois envisager d’action armée à ce stade.

Hélène Keller-Lind

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


%d blogueurs aiment cette page :