Extrait ( http://nuitdelesprit.blogspot.com/2009/03/ma-vie-contre-coran.html) : " En mars 2002, dans l’incendie d’une école de filles à la Mecque (1), qui accueillait 800 élèves, la police religieuse avait empêché les filletes de fuir sous prétexte qu’elles ne portaient pas le foulard. Plusieurs témoins oculaires, y compris des membres des équipes de la sécurité civile, ont expliqué que leur travail de sauvetage avait été entravé par des membres de la police religieuse qui s’inquiétaient que des hommes pénètrent dans une école de filles ou que celles-ci en sortent non voilées, d’autant qu’aucun homme appartenant à leur famille n’était là pour les recueillir.
Selon le quotidien Arab News, des témoins ont affirmé que la police religieuse les forçait à retourner dans les flammes lorsqu’elles réussissaient à s’échapper. Il y a quelque chose de pitoyable et de pathétique dans cette hystérie collective qui traduit une profonde crise de sens et de valeurs. " (Djemila Benhabib, Ma vie à contre-coran, Canada, Québec, VLB éditeur, 2009, p.63).
(1) Alain Gresh, " Balbutiements de l’opinion publique en Arabie saoudite", Le Monde diplomatique, mai 2002.