On a tant dit sur les médias systématiquement anti-israéliens, que l’on se demande si cela vaut la peine de perdre encore du temps à stigmatiser les écrits de tel ou tel journaleux ! Le média, ici, se prétendant de référence, on ne peut, malgré tout, laisser passer autant d’inepties écrites en si peu de place, de surcroît dans un édito. L’édito étant un article qui reflète la position de la rédaction, et intitulé « La responsabilité de Benyamin Nétanyahou » (1) chacun comprendra par ce titre qu’Israël est tenu seul responsable par le quotidien Le Monde du sort des négociations directes à venir.
Ainsi, dans le préambule il est dit qu’« Après vingt mois de blocage complet des négociations avec les Palestiniens, c'est à ses conditions que le premier ministre israélien a accepté de reprendre les discussions annoncées, vendredi 20 août, par la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton ».
Sans honte, l’auteur de l’article, le rédacteur en chef -si ce n’est lui ayant pour le moins son aval-, inverse les faits. Ce n’est plus Mahmoud Abbas qui refuse les négociations directes ni impose des conditions préalables, mais le premier ministre israélien ! L’absurde par excellence !
Autre inversion du même genre, lorsqu’il est dit au sujet du président de l’AP que « les actions de routine de l'armée israélienne dans les territoires occupés (incursions dans les villes de Cisjordanie, arrestations nocturnes, démolitions de maisons, siège de la bande de Gaza, etc.) le placent en perpétuel porte-à-faux »
Pour l’auteur, « les actions de routine de l’armée israélienne » et non pas les terroristes ‘’palestiniens’’ placent ce dernier en porte-à-faux face aux négociations de paix. Y aurait-il encore un partenaire israélien si Tsahal n’avait une telle réussite routinière ? L’auteur ne nous le dit pas.
Suite à cette mise en bouche du lecteur, l’éditorialiste en vient à ce qui le préoccupe vraiment. A savoir, évoquer toutes les options qui allégueront sans conteste la responsabilité de Benjamin Netanyahou, et donc du peuple juif, dans tout échec à venir dans les négociations qui débuteront le 2 septembre.
La première de ces options rappelle son ‘’intransigeance’’ et « l'attitude qu'il avait adoptée lors de son premier passage au pouvoir, entre 1996 et 1999 », sans pour autant mentionner que sa mission première était, alors et d’abord, de rétablir la sécurité individuelle des Israéliens suite aux dizaines d’attentats commis par des ‘’Palestiniens’’. Série d’attentats ayant débuté sous le mandat d’Itshak Rabin (z’’l) signataire des « accords d’Oslo » et permis son élection en 1996. Une sécurité rétablie en 1999 et qui permit aux Israéliens de croire à nouveau en la volonté de paix des ‘’Palestiniens’’ en élisant Ehud Barak.
Chacun se souvient de ce qu’il advint alors à la fin des négociations à Camp David en l’an 2000.
La deuxième option affirme la ruse et la diversion dont est capable Netanyahou. Chacun sait que ces qualités ne siéent en aucune manière au ‘’modéré’’ Abbas qui, pourtant, porte un nom de guerre !
La troisième option, quand à elle, s’interroge pour savoir si le Premier Ministre est capable de capitulation en changeant de partenaire politique. Autrement dit prêt à accepter le diktat ‘’palestinien’’ qui se refuse, entre autres exigences, à reconnaître Israël comme état du peuple juif, rejette qu’un seul membre de ce peuple -même non-israélien et soldat au sein d’armées neutres- ne surveillent la ‘’Palestine’’ démilitarisée, ou conteste que la veille ville de Jérusalem -premier lieu saint du Judaïsme- hisse tout drapeau israélien. Des conditions que même le parti Kadima, ‘’respecté’’ par l’auteur, ne saurait accepter.
On savait le juif, pour certains, fautif automatique de ce qui ne va pas et n’a pas été. On sait dorénavant que pour Le Monde il est le bouc émissaire de ce qui n’ira pas. Qui peut effectivement croire que de ces négociations sortira une paix assisse sur la reconnaissance musulmane des droits du peuple juif sur leur terre ancestrale ? Pas l’éditorialiste du Monde.
D’où cet édito accusateur prématurément d’Israël.
Affinement négatif-OIL / Conservation négative-OIL / Dispersion négative-OIL / Dissolution négative-OIL / Evaluation de l'action-OIL