Semaine de l'apartheid israélien : " Mohamed Nabil Taha, 11 ans, est décédé sur le parking de l'hôpital dans lequel ses parents tentaient de le faire admettre…
pour une détresse respiratoire; l'admission lui a été refusée car ses parents n'étaient pas en mesure de payer les soins qui auraient pu lui sauver la vie, soit 1500 dollars.
Mohamed Nabil Taha est un enfant palestinien, et son décès s'est déroulé dans un hôpital libanais, l'hôpital de la ville de Sidon, au sud du Liban, pays où il est né.
Cette tragédie illustre la situation d'apartheid dont sont victimes les palestiniens dans les pays arabes dans lesquels ils vivent, un apartheid qui nie leur droit à l'éducation, à la santé, au travail.
Qu'elles n'auraient pas été les critiques –justifiées – si Mohamed s'était vu refuser des soins dans un hôpital israélien sous prétexte que sa famille ne pouvait pas en régler le coût.
Mais des dizaines de milliers de palestiniens sont soignés dans les établissements médicaux où hospitaliers israéliens, qu'ils aient les moyens de payer ou pas, et il n'est pas rare que des palestiniens demeurant dans les territoires administrés par l'autorité palestinienne et souffrant d'affections graves, arrivent aux urgences des hôpitaux d'Israël pour se faire soigner.
Non seulement ce n'est pas rare, mais ils étaient même 180 000 en 2010, des Territoires palestiniens mais également de Gaza à venir se faire soigner en Israël, bien que la plupart n'aient ni couverture médicale, ni les moyens de payer les soins – donc aux frais du contribuable israélien, sans que celui-ci n'y trouve à redire, car la vie ne se marchande pas.
Il y a deux semaines, le Hamas accusait l'autorité palestinienne de bloquer la livraison de médicaments permettant de soigner des maladies graves, notamment des cancers.
Certains de ces patients ont été admis dans les hôpitaux égyptiens ou israéliens.
La semaine dernière, un hôpital jordanien annonçait qu'il n'admettrait plus de malades palestiniens atteints du cancer, l'Autorité palestinienne ne payant pas les frais d'hospitalisation.
En Israël, certains terroristes, alors qu'ils avaient essayé de tuer des israéliens, ont bénéficié des soins les plus pointus dans les meilleurs hôpitaux du pays.
Il n'y aura pas de résolution du conseil de sécurité de l'ONU dénonçant l'apartheid dont sont victimes les palestiniens dans les pays arabes, mais cette semaine est la "semaine de l'apartheid israélien" décrétée aux quatre coins du monde par les organisations palestiniennes et leurs supporters "