Edwy Plenel? Joseph Staline?
" Quelle échéance ! quelle déchéance ! " voilà les mots guillotines qu'a froidement employé le commissaire politique post trotskiste Edwy Plenel à l'encontre de Robert Ménard lundi 11 avril à l'émission Mots Croisés, en compagnie de la commissaire politique Ariane Chemin, parce que Ménard aurait franchi la ligne, non pas celle d'un supposé racisme (entendez : critique envers l'islam), non pas celle de sa provocation à propos du FN vilipendée par l'autre commissaire politique Nicolas Domenach de Marianne (entendez : il est interdit de comprendre sa montée juste la condamner, mais il est vrai que Ménard "aggrave" son cas en signant un livre à paraître : Vive Le Pen) non, le commissaire Plenel a lancé cette sentence, en choeur avec sa consoeur Chemin parce que Ménard n'était pas contre la peine de mort pour certains cas. Crime de lèse majesté, le seul legs de la "gauche" française au XX ème siècle ! Plenel comme Molosse et Méduse réunis donc (Mais Ménard n'est pas Persée).
Ainsi, Plenel, et ce " au nom du peuple" (ce qui est hilarant venant de lui) le jette à la meute c'est l'émeute sur un plateau de télévision, pour la première fois depuis longtemps sans doute, ce qui est incroyable lui Plenel dont le courant a été complice du massacre de millions de Russes, Vietnamiens, Cambodgiens…Kaddafi était leur ami… Castro… Mais en même temps c'est tout à fait normal venant d'un piètre panseur (du sous Debray avec un style copié sur Albert Londres) ayant semé la terreur au Monde en le réduisant à la Pravda, puis à la feuille de chou actuelle, Le Monde qui était la référence en matière de relations internationales (du moins après la presse anglo-saxonne qui compte) est devenu une officine pro-nationalisme arabe (le Nouvel Obs via Foucault draguait plutôt côté khomeyniste) mettant sans cesse Israël au pilori, Plenel donc, toujours lui qui prétend encore au nom dont ne sait quelle science supérieure en savoir plus sur la démocratie alors qu'il ne savait déjà rien sur le communisme ; n'oublions pas que Staline était considéré comme un "centriste" dans les années 20 alors que Trotsky réclamait du sang à commencer par les marins de Kronstadt . Plenel donc a réussi à se faire un non grâce au Monde du temps de sa grandeur mais qui a toujours été fasciné (un peu honteux de sa réussite bourgeoise) par l'aura trotskiste porteuse d'un idéal de pureté révolutionnaire alors qu'il s'agissait d'une réitération de la terreur ultra jacobine.
Et Plenel et ses semblables dracules en se payant Ménard aimerait faire le coup des années 20-30 lorsque la monstruosité communiste, qui a fasciné Hitler, poussait les âmes humaines (trop humaines) vers leur caricature fasciste et nazie parce que trop c'est trop et qu'il était insensé de laisser ces crapules ignares, soudards même pas Souabes, parler " au nom du peuple"; mais évidemment le fascisme et le nazisme étaient des amateurs sauf dans la destruction industrielle du non Germain alors que le communisme tuait bien plus mais plutôt à petit feu, de mort lente (pas celle de Brassens) dans les camps glacés (il n'y avait pas encore le réchauffement climatique) et ce au nom de l'Humanité (aujourd'hui de la Terre en attendant l'Univers) ; d'où l'impossibilité de faire un Nuremberg du communisme malgré les livres noirs ; voilà pourquoi les apprentis dictateurs des âmes comme ce Plenel crânent encore, donneur, non, vendeur de leçons, ce qui est horripilant, mais c'est ainsi : Ménard doit donc se taire (2+2 font 5 !) car Plenel va lui retirer sa carte de journaliste : " je ne vois pas d'info dans ta prise de position" lui a lancé Plenel avant de l'incendier ; comme si Ménard devait correspondre à la définition plenelienne du journalisme alors qu'il a plutôt la fonction d'un chroniqueur ayant aussi sa propre émission. On peut ne pas toujours être d'accord avec Ménard, surtout d'ailleurs lorsque sur certains sujets il va dans le sens de Plenel 🙂 mais de là à exiger de lui le silence (parce que c'est ainsi que l'on tue les opposants dans le gang des commissaires férus de psychologie politique post trotskiste) il y a là aussi une ligne à ne pas franchir, même pour Plenel et ses semblables, Dracules, qui prétendent toujours faire le jour et surtout la nuit. Soyez pieux donc : enfoncez-les.