14 janvier 2025

Le complexe occidental, petit traité de déculpabilisation

Après avoir écrit de nombreux ouvrages sur le terrorisme islamiste, les guerres des Balkans et d’Irak, la Turquie, la persécution de chrétiens et des juifs dans le monde ou les totalitarismes « rouges-bruns-verts », Alexandre Del Valle nous soumet cette fois-ci un véritable manuel de contre-désinformation, décrivant minutieusement la façon dont est distillé dans nos sociétés, tel un « virus », « l’enseignement du mépris de soi », menace « bien plus dangereuse pour l’Occident que tout autre type de péril extérieur, car celle-ci vise à lui faire perdre ses défenses immunitaires ».  D’après l’auteur, qui étudie les phénomènes et manipulation et de désinformation depuis des années, l’idéologie du « politiquement correct » ou « terrorisme intellectuel », essentiellement fondé sur la repentance, l’antiracisme à sens unique et l’assignation des individus à des communautés détenant des droits collectifs exorbitants, constitue la « pire menace pour nos sociétés modernes occidentales ».

Après avoir analysé les « rouages de la culpabilisation collective » à l’œuvre dans nos vieilles sociétés européennes rongées par la mauvaise conscience et le doute », l’auteur s’attache ensuite à désocculter les « 10 principaux mythes fondateurs de la pensée politiquement correcte » (Croisades, Moyen-âge âge des Ténèbres, diabolisation de l’Eglise catholique et du christianisme, dette envers la science arabo-musulmane, mythe d’Al-Andalus, esclavagisme, colonialisme, mythes de la mondialisation,  de la financiarisation, de l’euro-fort et de l’Union européenne).  Puis il propose la mise en place d’une vaste « thérapie globale de déculpabilisation », clef de l’estime de Soi et condition pour être respecté par les Autres. Or cette thérapie, qui devraient administrer nos responsables politiques au nom du Bien Commun, commence au niveau individuel par le fait de ne jamais se laisser impressionner par les « culpabilisateurs professionnels » et de ne jamais renier les « pestiférés » dont on a trop souvent peur de connaître le même destin lorsqu’ils sont mis à l’index par les « terroristes intellectuels de la Pensée Unique ».

En réponse, Alexandre del Valle montre que les Occidentaux ont de très nombreuses raisons objectives d’être fiers de leur civilisation, de leur héritage européen antique et judéo-chrétien, de leurs nations et de leurs valeurs fondamentales qui en découlent. Et la première d’entre elles est la démocratie, héritage de la Chrétienté autant que de la philosophie grecque.  Mais la vraie démocratie est fondée, dans les sociétés ouvertes avancées, sur le postulat simple que l’individu est seul responsable de lui-même.Nul individu et nulle nation ne peuvent donc être éternellement tenus responsables des actes supposés ou réels d’ancêtres ou de membres d’un même groupe social ou ethnique dans lequel l’idéologie de la haine de soi les emprisonne.  « L’Homme blanc judéo-chrétien»n’a pas à payer indéfiniment une supposée « faute » ou une soi-disant « dette » aux prétendus « descendants des victimes » d’autres civilisations,surtout lorsque celles-ci, aucunement culpabilisées à propos de leur passé conquérant, en conçoivent une « rente de situation ». Car depuis toujours, la culpabilisation est une « arme de guerre psychologique ».

Pour Alexandre del Valle, qui ne confond pas le louable « travail de Mémoire » avec la culpabilisation généralisée et l’injuste « responsabilité collective », le «réarmement moral » des Occidentaux passe par une « revalorisation » de leur histoire, dont il énumère les incroyables mérites, trop souvent ignorés.  L’auteur invite les vieilles nations européennes – les plus touchées par le virus de la culpabilisation – à substituer à leurs « prétentions universalistes », souvent contre-productives, un recentrage stratégique puis une réappropriation de leur identité judéo-chrétienne, trop longtemps sacrifiée sur l’Autel de valeurs abstraites, incapables de répondre au besoin d’identité des masses.

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