28 mars 2024

Retour sur les otages en général et l’étatisme français en particulier

D'après l'un d'entre-eux, les geôliers pouvaient être "Français", mais, chut ! il ne faut pas le dire " car l'on ne maîtrise pas les conséquences" susurre un otage sur Europe 1 (encore cette station décidément) ; et idem, motus et bouche cousue pour l'une de ses blessures, par contre en bon "soumis" il n'hésita pas à raconter une histoire loufoque de bataille de boules de neige…  Quelles sont ces conséquences qu'il faudrait donc surveiller comme le lait sur le feu ? sans doute les fameux "amalgames" à ne pas faire bien sûr entre islam et islamisme, musulmans et djihadistes, et, surtout, entre le "vrai"islam gentil et sympa et le "faux" islam que véhiculent précisément les preneurs d'otages. Obama en est toujours convaincu également, lui qui vient de réitérer cette philosophie au Yémen.

Comme c'est trop gros tout de même, l'ex-otage a donc préféré se défausser sur "le ministère des affaires étrangères", au lieu de prendre le sujet à bras le corps et tenter quelques "pourquoi". Sauf qu'ils en sont tous bien incapables en réalité, déjà parce qu'ils ne comprennent rien à cette "religion" politique, et surtout parce qu'ils sont financés, par quelques biais, par les mêmes donneurs d'ordre de ces "Français" renégats, ne serait-ce qu'en leur vendant des armes, et l'accès au marché public. Un marché toujours aussi juteux et susceptible paraît-il d'accompagner le "frémissement de croissance" comme le disent les gens hostiles à "l'économie" des "50 milliards" alors que cette prédominance là ne fait que prolonger l'anémie générale de la production d'ensemble et renforcer la domination des grandes entreprises sur les petites. Hors sujet ?… Pas si sûr : si l'État était moins dépendant de telles combinaisons il aurait moins de scrupules à dire les choses sur la réalité réelle et non pas idéalisée de l'islam. Il en était de même pour le socialisme "réel". Les choses ne changent guère et même empirent.

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