Ouf !
Les Américains ont enfin réagi positivement en élisant le Donald.
L’Amérique est de retour, comme avec Reagan mais sans les Reaganomics !
En effet, les Chicago boys, c’est-à-dire les monétaristes menés par Milton Friedman étaient nombreux et influents au début des années 80.
Comme je l’ai déjà écrit, Ronald Reagan n’était pas qu’un cow-boy de série B. Il avait une culture libérale (au sens français) très solide et il était porté par un fort courant qui a fait repartir la croissance américaine sur des bases saines.
Donald Trump ne bénéficie pas de ces atouts. C’est un pragmatique qui défend l’Amérique de la libre entreprise, sans passer par les grands théoriciens.
Il va remettre les Américains au travail.
C’est aussi et surtout une victoire des Américains, justement de l’Amérique profonde, de ceux qui travaillent contre ce qu’on appelle l’establishment, c’est-à-dire la nomenklatura qui s’est renforcée au cours de ces dernières années, qui contrôle tous les médias (auxquels il manque un R) et qui submerge tout le monde par sa propagande.
Ce n’est pas la victoire du populisme comme le prétendent ses adversaires, mais la victoire du peuple, des sans dents comme dirait l’autre.
Schumpeter avait bien compris que le plus grand danger qui menace le capitalisme libéral n’est pas le socialisme nationaliste (le nazisme), ni le communisme des soviets, mais cette lente dérive vers un socialisme doux, larvé, lénifiant, qui imprègne petit à petit tout le monde, ou quelque chose d’autre comme une religion, un fanatisme.
Schumpeter n’avait pas pensé à l’islam. La vieille Europe continentale est maintenant complètement gangrénée par ces deux causes de son déclin (qui s’ajoutent au manque de culture monétariste…).
Seuls les Américains réagissent encore positivement. C’était peut-être là une de leurs dernières chances.
En contrôlant les deux chambres, le Donald aura la possibilité de mettre en œuvre le redressement de l’Amérique.
Quelques petits rappels s’imposent…
J’ai écrit à maintes reprises qu’il y aurait à nouveau de fortes turbulences d’ici la fin de l’année, sans prédire tout de suite l’élection du Donald.
Ainsi, le 15 août, Fred Rabeman confirmait par ses analyses techniques ce que j’avais déjà écrit précédemment, cliquer ici pour lire cet article.
J’ai montré sur la base de l’analyse des variations des agrégats monétaires, que les Américains de base ne réagissaient pas comme la propagande des Démocrates le prétendaient, cliquer ici pour lire cet article.
Les Démocrates étaient partout, ils ont infesté le FOMC pour soutenir en toutes circonstances Illary, cliquer ici pour lire un de mes articles à ce sujet,
cliquer ici pour en lire un autre.
Avec le Donald, l’apocalypse annoncée par ses adversaires ne se produira pas : il va très certainement tenir ses promesses, lui au moins, en faisant baisser le taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés à 15 % ce qui dynamisera les marchés, la relocalisation d’activités américaines remettra au travail les Américains de base, etc.
De toute façon, les gens de la Fed, en dehors des militantes Démocrates du FOMC, veilleront toujours à ce que l’argent soit sain aux Etats-Unis, sans création monétaire, ce qui est le premier pilier des Reagnomics.
L’élection du Donald, c’est surtout une grosse baffe à la nomenklatura et aux veaux de Français.
Rubrique Etats-Unis
Mots-clés: agrégats monétaires, argent sain, Chicago boys, création monétaire, Donald Trump, Fred Rabeman, Milton Friedman, monétarisme, Reaganomics, Ronald Reagan, Schumpeter