Et tout le monde s'y met, du Pape au moindre diplomate américain, européen, au lieu de s'emparer précisément de cette occasion pour mettre sur la table le problème de la manipulation de l'islam par une minorité agissante que les organisations dites représentatives ne condamnent que verbalement, sans jamais vraiment prendre la chose au sérieux en appelant à des manifestations, en protestant, en portant plainte. Non.
Il ne viendrait évidemment à personne en Occident de réaliser ce qui s'est passé "lors de la révolution irakienne de juillet 1958: des révolutionnaires brûlant en pleine rue le Koran (…)" (in Histoire intérieure du FLN (1954-1962), Gilbert Meynier Fayard, 2002, p.220).
Imaginez que cela se passe maintenant…Je ne dis pas qu'il faille l'accomplir. Mais qu'au moins on ne lâche pas le bout, il faut persister et signer, oui le droit à la critique est essentiel et il faut montrer que Mahomet a usé de la violence et que certains veulent l'imiter, c'est un fait, cela n'a rien à voir avec celui de nier le génocide Juif, strictement. L'islam se télescope avec l'Histoire, il fallait bien que cela arrive : à chacun son Galilée…
Et il est enfin tout de même incroyable d'observer que les mêmes ayant toujours été incapables de circonscrire le phénomène désormais islamique se posent en donneurs de leçons, se font concurrence en matière de repentance…Alors qu'il aurait fallu dès le début comprendre que le combat est aussi spirituel, religieux, et point seulement militaire…
9 février 2006