Il ne faut pas laisser cette chance passer, une fenêtre d'opportunité s'affiche pour la première fois depuis 1979 : celle d'enlever le masque victimaire d'un régime tyrannique de plus en plus pervers en l'attaquant non pas sur le nucléaire mais sur le Droit international à respecter.
N'oublions pas que le régime khomenyste a été le premier dans le monde à envahir une ambassade, sanctuaire sacré.
Tergiverser ne ferait qu'accroître les tensions y compris en Irak même, au Liban. Autrement dit, quand le vin est tiré il faut le boire : on ne peut pas d'un côté accentuer les pressions financières et économiques et de l'autre penser qu'en faisant profil bas le bras de fer militaire sera désamorcé.
C'est le contraire qui se passe et l'on risque de perdre sur les deux tableaux : en ne réagissant pas ou peu physiquement, on laisse accroire que rien ne serait fait de physique également quand la bombe sera au point…
Il faut saisir la balle au bond et hausser le ton, dramatiser, prendre le monde à témoin, revenir au poing tapé sur la table des années 60 dans l'affaire de Cuba, il n' y a pas d'autres issues.