21 janvier 2025

Nucléaire, virus, ou la démagogie comme preuve (up to date)

Journal de Vichy III.

C’est à l’orientation « Tout nucléaire » de sa politique énergétique des années 60 que la France doit son tarif de l’électricité parmi les moins chers d’Europe et du monde. Alors qu’une grande part des ménages français trouvent trop ‘salée’ leur facture EDF, en réalité chaque fin de mois ils déboursent pratiquement 22% de moins que n’importe quel autre foyer en Europe toutes choses égales par ailleurs.

Grâce au nucléaire, donc, et à l’esprit à la fois audacieux et conquérant des gouvernants et industriels des années 60. Pourtant, cette énergie de haut rendement qui ne rejette dans l’air que de la vapeur d’eau et n’a jamais causé un seul mort sur le territoire national, a toujours enduré les escarmouches d’excités rousseauistes en raison de la complexité de traitement de ses déchets de combustibles, des matières faiblement radioactives qu’il faut bien tout de même, in fine, confiner et stocker quelque part. Ces questions ouvertes au progrès d’un long dialogue constructif ont été saccagées depuis le début par l’idéologie d’extrémistes prêts à tout pour nous (re)faire marcher à quatre pattes.

L’accident de Fukushima en 2011 – un Miracle –, a pu soudainement décupler ces vociférations nauséabondes et nuisibles à tous. Alors, Merkel raye d’un trait l’industrie nucléaire allemande et ouvre des dizaines de mines de charbon – pardon, de centrales à charbon (la seule différence étant le nombre de morts dans les galeries) ses 84 unités déversant peu après 800 millions de tonnes de CO2 dans l’air européen, sans compter les particules fines… dont la France, frontalière, est la première cible. Les pics de ‘pollution’ qui ne tardent pas à arriver à Paris, quoique tout relatifs par rapport à la situation des années 70, en sont les plaisants avatars.

Mais pourquoi Merkel a-t-elle pris cette décision absurde et dangereuse ? Une ancienne physicienne ne pouvait opter pour la pire des réponses que par DÉMAGOGIE. Il fallait faire plaisir au peuple ou si vous préférez, obéir aux injonctions de l’opinion publique, intégralement manipulée par les hérauts de l’anti-système, aux porte-voix cyniques fraîchement démultipliés par Internet.

À cette époque je rencontre un proche, dont – je ne le sais pas encore – le cerveau a déjà été entièrement lavé par la propagande dominante, le dogme absurde de l’arrêt du nucléaire, depuis peu partagé par une fraction croissante de la population manipulée, donc apeurée (dogme néanmoins vivement dénoncé par quelques organisations écologistes elles-mêmes). Le dialogue sera surprenant – et même choquant – pour nous deux.

– Lui : le nucléaire doit cesser, c’est trop dangereux

– Moi : pourquoi ? pas un mort depuis 50 ans en France et pas de pollution de l’air

– Lui : tu ne vois pas que Fukushima pose un problème urgent ?

– Moi : certes non, la centrale était construite sur une zone sismique en bordure de mer, ouverte aux raz de marée, une erreur locale qui appelle une solution locale.

– Lui : raisonnement erroné, la PREUVE : les gouvernements ont réagi, c’est bien qu’un réel problème a été soulevé.

Cette phrase me fige. À cet instant je réalise le monde d’imaginaire, de représentations, le gouffre, l’abîme conceptuel qui nous sépare irrémédiablement. Ainsi, la démagogie de certains gouvernements, leur soumission impuissante aux idéologies populistes de l’urgence, constitue donc une PREUVE du bien-fondé de leurs décisions hâtives, prises dans la panique d’une crise bien plus politique que techno-sanitaire.

LA DÉMAGOGIE COMME PREUVE ! J’avoue que je n’y avais jamais pensé auparavant.

En résumé. Les activistes excités bondissent sur le Miracle Fukushima pour terroriser les populations vis-à-vis du nucléaire, les populations succombent rapidement à la panique, les politiques nationales ayant adopté le nucléaire pour le bien de tous (tarifs) et de l’environnement (simples émissions d’eau) essuient alors de terribles attaques, quelques gouvernements cèdent à cette vindicte populaire et bannissent le nucléaire, la faiblesse de ces dirigeants (heureusement peu nombreux) devient alors une preuve de la réalité du « problème » : LA DÉMAGOGIE EST UNE PREUVE POUR CEUX QU’ELLE ACCOMMODE.

Toutes ces idées choquantes et angoissantes me traversant la tête en même temps, je parviens tout de même à répondre – dans les temps – à la dernière question de mon populiste et néanmoins proche :

pourquoi crois-tu que tous les gouvernements soulèvent le problème et que certains, même, y réagissent déjà en fermant les centrales ?

– Moi : par démagogie.

Cette réplique le plonge instantanément dans une perplexité insondable dont les tréfonds ne sont pas pires que les miens juste une minute avant. Une expression à mi-chemin entre le dégoût et la terreur déforme un instant son visage, qui exprime alors une tragique déception à mon égard. Mais rapidement, pour sauver notre amitié in-extremis, nous adoptons illico l’excellente décision de parler d’autre chose…

Tandis que la propagande climatiste a pris quand même deux bonnes décennies pour parvenir à laver le cerveau d’une majorité de la population, générant depuis peu, des gouvernements, une explosion de mesures plus démagogiques les unes que les autres (réglementations, normes, crédits d’impôts ou taxes carbone… ), tandis que le nucléaire a eu besoin du Miracle Fukushima pour voir (enfin) prendre la mayonnaise de la propagande d’épouvante, il n’aura fallu que 7 jours pour que la propagande sur le dernier virus terrorise, dompte, dresse, muselle et soumette totalement plus de 1.500 millions de citoyens à travers le monde, désormais à genou devant leur nouveau tyran : non pas ce pauvre virus dont « on guérit en quelques jours avec du repos » (message OFFICIEL de l’état, en France), mais à genou devant leur gouvernement, un gouvernement qu’ils ont élu de leurs votes pour protéger leurs droits et leurs libertés.

Vraiment, on n’arrête pas le progrès : celui-ci est époustouflant.

Je crois qu’aujourd’hui, dans l’opinion publique, prédomine statistiquement l’idée que ce gouvernement de Vichy ‘a raison’ de nous claustrer. Cette opinion, désormais majoritaire et même encore croissante, a été une fois de plus inculquée massivement par l’arme de la peur. L’arme infaillible. Un ahurissement général sciemment induit par la réquisition despotique de la presse et de tous les moyens de communication : impuissants à rassurer les populations par des mesures sages et proportionnées (masques, dépistages, traitements en cours de validation), une fois de plus des gouvernements indignes ont agi dans un élan de pure démagogie destiné à les protéger, eux et eux-seuls, non pas d’un virus insignifiant, mais d’une menace bien plus terrible, celle de déplaire au peuple, de heurter l’opinion publique et d’essuyer après-coup les attaques de leurs adversaires.

Prévenir ces attaques politiques en claustrant 1.500 millions de citoyens sous le prétexte d’une menace sanitaire est inédit dans l’histoire. La preuve de la gravité d’une situation par la démagogie de mesures prises dans l’urgence, la réquisition de la presse à une propagande de la terreur, la privation sine qua non de nos libertés élémentaires, voilà des procédés dignes de Vichy dont nos enfants et descendants auront HONTE pour nous.

Gageons qu’en analysant plus finement le contexte, les historiens du futur mettront tout en œuvre pour que ce que nous subissons trop passivement aujourd’hui, si absurde et révoltant à la fois, ne se reproduise plus jamais (?).

Quelques références de textes de courageux résistants qui commencent – semble-t-il – à faire entendre enfin leurs voix. Avec eux, gardons l’espoir !

https://www.lefigaro.fr/vox/politique/confinement-faut-il-craindre-une-derive-de-la-societe-de-surveillance-20200325?fbclid=IwAR1FCH99C2W4EvdRur2FSZZ4ESCGoOJUcvi8tGjSjhS4VmFpfrmXxO5xudQ

https://www.atlantico.fr/decryptage/3588370/coronavirus–la-derive-totalitaire–confinement-mesures-encadrement-gouvernement-citoyens-covid-19-liberticide-repression-entreprises-loik-le-floch-prigent

https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200324.OBS26491/confinement-vers-une-republique-sans-libertes.html

https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/24/raphael-kempf-il-faut-denoncer-l-etat-d-urgence-sanitaire-pour-ce-qu-il-est-une-loi-scelerate_6034279_3232.html

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