Donc “je” mettrai de côté ce que vous dites de vrai puisque je ne vous aime pas, et puisque Trump et Bolsonaro ont mis en avant l’hydroxychloroquine il faudra la bannir, “je” ne voterai pas non plus pour vous, même si par exemple en économie vous dites des choses de plus en plus admises par des experts respectés, bref, ” je préfère mieux avoir tort avec Sartre que raison avec Aron“.
C’est que le faux le mensonge, trivialement dit, sont ainsi très réels, séducteurs, le mal de même, voire très beau, le diable était le plus beau des anges, du moins physiquement ; le bien et le vrai sont par contre fragiles, alors qu’ils sont pourtant très solides, mais dans l’instant et selon le rapport de forces le faux le mensonge le mal gagnent : l’Histoire est racontée par les gagnants, du moins dans l’instant…
Le bien, l’exact (logique) le vrai (raison) peuvent être même portés par des gens malingres, laids, physiquement, mais, pourtant, leur rayonnement transcende la loterie physique de leurs atours et ils deviennent si charmants que la disgrâce physique s’oublie rapidement alors que son contraire se fane, la seule beauté matérielle s’use bien plus vite que la beauté morale et la vivacité de l’intelligence : ainsi vivre avec quelqu’un pour lequel chaque instant s’avère être une féerie (“la vie est belle”) s’avère bien plus prégnant réconfortant que s’abandonner à cohabiter avec une belle plante, certes, mais qui sera vite remplacée tant elle ennuie, d’autant que “l’amour physique (seul) est sans issue” disait pourtant un expert en la matière : Gainsbarre.
Tout cela pour dire que la décantation en raison fait que si l’on brûle réellement, au cœur de soi, du feu de la vérité, alors il n’est pas possible de supporter le règne du mensonge et du faux, trop toxiques, même si leurs atours sont attrayants sonnants et trébuchants, sur le moment, la chair humaine étant faible etc. Les Médaillés de la Résistance en 40 par exemple ? Pas plus de 65.000, d’aucuns parlant de 40.000….
Alors ?… Au moment où les masques tombent et que la gueule de bois s’affiche le “tout ça pour ça” surgit, les obscurantistes au pouvoir sacrifient la jeunesse pour un virus dont la dernière variation fait qu’il devient guère virulent, ce qui démontre bien qu’il s’agissait moins de se précipiter dans des aventures expérimentales hasardeuses que de savoir “raison garder” et écouter, suivre, ceux qui non seulement savent mais le prouvent dans une pratique qui ne confond pas le soin concret avec une expérimentation aux effets incalculables dans tous les sens de ce dernier terme.
Il faut donc en vouloir à tous ces apprentis sorciers ces docteur Folamour en herbe ces oiseaux de mauvais augure qui hantent les plateaux plutôt que leur cabinet devenu au fil de l’eau celui de leur propre curiosité mise ainsi en exergue comme spécimen de la monstruosité ambiante qui ne peut désormais que faire appel à la tératologie, du moins lorsque le Tribunal, encore en gestation, viendra les sanctionner et ce durement tant leurs inconséquences ont accéléré la “non assistance à personne en danger” (rentrez chez vous et prenez de l’aspirine) tout en empêchant les docteurs de soigner avec ce qui marche en pratique, tout en retardant supprimant des soins jugés non “prioritaires”; il faudra bien porter au dossier d’accusation le compte du nombre de morts “toutes causes” durant les années 20 et surtout 21 liés à cette absence et ce retard de soins.
Le seul hic dans la constitution d’un tel Tribunal consiste cependant en ce qu’il n’y a pas eu pour le moment une instance de ce genre réunie pour juger des crimes communistes : les assassins et leurs complices toujours au pouvoir par exemple en France où ils donnent même des conseils en matière démocratique alors qu’ils n’ont jamais su ce que cela voulait dire en pratique (jamais ? Jamais); donc attendre qu’une instance de ce type se constitue pour juger les actuels monstres qui ont assassiné sciemment plusieurs millions de gens de par le monde en refusant le soin préventif parce qu’ils voulaient soit s’arc-bouter sur leur confusion entre soin et recherche, soit tout prosaïquement, cyniquement, faire du fric (acheter et revendre actuellement des actions Pfizer et Moderna payent plein pot) soit encore pour les plus pervers se croire artiste (enfin!) en voyant qu’ils suffit d’ouvrir la bouche pour que les courbes d’injectés montent, montent, de l’art vivant, ou plutôt mort, attendre donc qu’une instance, un Tribunal spécial s’instaure, approche du vœu pieux, même si à l’approche de Noël et de la Nouvelle Ève cela peut cependant se comprendre (comme enfoncer un pieu dans le cœur de ces vampires…)
Mais pourquoi pas, surtout si l’injonction paradoxale (si vous ne vous piquez pas vous êtes un meurtrier) n’a plus de fondement au fur et à mesure que la virulence s’estompe ; on pourrait ainsi envisager qu’un réveil secoue l’hypnose ambiante ; c’est seulement oublier que l’agenda n’est qu’à son début : d’abord paralyser avec la santé pour pouvoir continuer angoisser avec le climat et faire du syllogisme plein pot: vous êtes désormais sous autorisation numérique provisoire (mais en permanence) question santé, pourquoi pas aussi question climat puisqu’il est aussi un problème de “santé” ? Ainsi pourquoi pas amalgamer pollution et climat, et aussi, pourquoi pas, intégrer numériquement vos attitudes sociétales (vos opinions sur les réseaux pour commencer comme vouloir faire des processions catholiques à Nanterre “en terre d’islam” c’est de la provocation raciste non?) tout cela générant, ou pas, des points “verts” (OK) ou “rouges” (IMPUR-E-S) avec ségrégation, marquages, exclusions, camps, extermination sociale puis suicide avec une balle dans le dos, car l’isolation sinon tue du moins rend fou, malade à en crever (précisément).
Pour l’instant la grenouille trouve que l’eau est un peu chaude, mais sans plus : le jacuzzi est chouette, coupe de champ dans la main gauche, télécommande dans la droite (ou alors commande vocale) tout baigne : puisque le Réel c’est Métaverse depuis longtemps.