Il est clair que BHL (tout d’abord) ce prétentieux sophiste encore frétillant sur les Cafés de Commerce Médiatique dont celui de Pascal Praud s’est donc fait fort d’oublier (systématiquement) les violations par Kiev des accords de Minsk 2 en amalgamant par exemple une situation hypothétique à “Nice qui parlerait italien” (à 1:01, ce qui pourrait justifier une intervention italienne…) avec ce qui se passe dans le Donbass (et le charmant régiment Azov) une région que connaît visiblement bien la reporter de guerre Anne-Laure Bonnel et ce depuis longtemps à la différence de BHL qui y est passé comme à son habitude en coup de vent à l’instar de ces charrettes d’écrivains français allant voir les bienfaits du soviétisme dans les années 20 avant que Gide n’y mette le holà avec son “Retour d’URSS“….
BHL et aussi l’insultant Malhuret (ne parlons pas de Ménard devenu “la voix de son maître” et voyant sans doute dans Poutine un “variant” C-19) construisent ici, sur ce point précis du Donbass, une vision amalgamant à dessein expansionnisme hitlérien et guerre défensive russe dans cette région alors que le premier voulait en effet réunir sous sa houlette tous les “Aryens” au sein d’un “espace vital” tandis que la Russie d’aujourd’hui via Poutine tente de panser les blessures soviétiques en faisant en sorte que les populations russes russophones russophiles des anciennes contrées communistes subissent le moins possible les conséquences d’un effondrement, tragique, au sens d’un orgueil national blessé, et non pas celui d’une idée revancharde visant à reconstituer à l’ancienne “l’empire” qu’il soit soviétique ou tsariste comme le clament la majorité des médias occidentaux chauffés à blanc par les mêmes propagandistes s’agitant autour du climat et du virus.
Si la Pologne et la Tchéquie s’agitent suite à des analyses belliqueuses fomentées par diverses officines (y compris françaises) la Hongrie les pays Baltes la Roumanie paniquent beaucoup moins et ce parce qu’il semble bien que la Russie via Poutine (qui voulait adhérer à l’OTAN en 2000 on l’oublie) préfère plutôt agir par influence géopolitique classique (échanges économiques et culturels) plutôt que seulement militaires comme par contre l’imagine l’actuel OTAN dans son rapport récent concernant l’avenir comme l’analyse le général Diamantidis sur FranceSoir.
Que la politique intérieure russe soit critiquable (et à vrai dire quelle politique intérieure ne le serait pas ?) certes, mais de là à projeter uniquement sur l’actuelle Fédération de Russie des belliqueux projets de puissance “classique” au sens expansionniste du terme, c’est bel et bien en faire un bouc émissaire dévoilant en réalité et comme dans un acte manqué l’actuelle politique de l’UE et des USA via l’OTAN et leur géo-symbolisme trans-humaniste hygiéniste (manip sanitaire) et scientiste (manip climatique) visant, eux, à imposer un “quoiqu’il en coûte” dont Claude Malhuret est l’une des plus acerbes pythies.
Mais cette pression idéologique est aujourd’hui dévoilée, et le visage d’ange de l’UE, des USA, incarné par celui, vieilli, d’un BHL tentant encore vainement de briller à l’instar de ces stars nostalgiques du cinéma muet des années 20, laisse transparaître désormais les traits hideux et tordus de la volonté de puissance techniciste dans toute sa démesure et sa caricature incarnée par Claude Malhuret, comme si les échecs patents du Kosovo, de la Bosnie, de la Libye, de la Syrie, de l’Afghanistan n’avaient pas suffi…
Ainsi pour ces deux piètres sires, l’analyse, délicate à faire, de toutes ces complexités conflictuelles (par exemple le massacre de Srebrenica) devrait encore et toujours se résumer entre gentils et méchants, racistes et humanistes, et non pas renouer avec toute une observation prudente et mesurée des objectifs réels de toutes les parties en joute.
Il est clair qu’un Claude Malhuret par exemple préfère plutôt insulter à tout va qu’étudier rigoureusement le réel, comme une sorte de nervi qui préfère asséner que démontrer, il incarne à l’état quasiment pur cette Secte hygiéniste affairiste scientiste dominant l’Occident, pas pour longtemps espérons-le maintenant que sa stratégie totalitaire s’avère de plus en plus transparente du fait de sa toxicité grandissante.