Ma première impression a été ambivalente car à l’annonce de cette immanquable prouesse technique piégeant les djihadistes affiliés aux khomeynistes (eux-mêmes touchés) a émergé non pas d’abord l’admiration mais surtout le sentiment que les responsables d’Israël (les mêmes ayant échoué à prévenir le 7 octobre) se trompent encore de cible (s).
Non pas que cette attaque ne soit pas opportune, mais s’avère en réalité secondaire, du moins politiquement, métaphysiquement, sauf si, néanmoins, et militairement parlant, elle serait le prélude d’une attaque en profondeur des structures djihadistes dans le Nord empêchant toujours près de 100.000 israéliens de retourner dans leurs habitations, alors, dans ce cas, oui.
Mais si ce n’est pas cela, s’il s’agit d’une énième prouesse (genre vaccin ARN) ne faisant que reculer pour mieux…faire reculer encore (avec l’équipe Biden aux trousses…) l’inévitable confrontation, c’est alors bel et bien une énième perte de temps ; déjà du point de vue symbolique : car ce coup en douce ne reflète pas l’idée habituelle, surtout en Orient, qu’une guerre, du moins conventionnelle, doit se faire dans les règles de l’art, et ce d’autant plus dans le cas présent que l’attaque djihadiste des khomeynistes dans le Nord était typiquement une agression délibérée sur un territoire aux frontières non disputées y compris internationalement entre le Liban et Israël. Pourquoi attendre dans ce cas?…D’autant que les plans seraient prêts depuis plusieurs mois et que le problème du nombre de lanceurs (relatifs et ciblés) doit être distingué du nombre de roquettes à disposition…
En réalité, les temps spirituels sont propices, surtout que maintenant le Hamas n’est plus un danger militaire massif, pour répondre aux exigences de la guerre symbolique que l’islam djihadiste entretient depuis plus de mille quatre cent ans (comme le disait l’ancien président khomeyniste Anemadinejad) guerre spirituelle au sens fort de la métaphysique des fluides géosymboliques stipulant qu’il faille reprendre physiquement les lieux eschatologiques de confrontation comme le Mont du Temple occupé (en attendant de libérer Constantinople alias Byzance… Ne parlons pas de la terre de St Augustin, Tertullien, Cyprien, Apulée, encore occupée etc…).
C’est que, paradoxalement, il semble bien que contrairement aux apparences, la défaite militaire des djihadistes FM à Gaza montre aux yeux des populations concernées qu’il est vain de vouloir reprendre de la terre juive ; voire qu’il serait même légitime de la rendre en gage de paix véritable par exemple, en particulier celle du Mont du temple, ce Temple de David, Salomon, et Hérode, dans lequel a prié Jésus, mais qui a été détruit par Rome… D’ailleurs la Première Ministre italienne pourrait proposer de participer à la reconstitution du Temple, voire au déplacement de l’édifice djihadiste vers son pays d’origine : l’Arabie…
On peut toujours rêver ; et, évidemment, tout ce qui vient d’être écrit ci-dessus peut paraître insensé ; mais pas tant que cela si le bon sens enfin prévaut ; en l’occurrence le fait d’indiquer qu’il faudrait arrêter de tourner autour du pot et savoir trancher dans le vif; à l’instar d’Alexandre le Grand lorsque le nœud gordien s’avère impossible à dénouer ; en l’occurrence ici ladite fausse solution des deux “Etats”; puisque les djihadistes s’en serviront comme ils l’ont fait avec Gaza : le transformer en un fer de lance pour grignoter peu à peu le reste via une “guerre d’usure”; et ainsi espérer faire disparaître Israël comme l’a d’ailleurs pronostiqué Dominique de Villepin, aujourd’hui vivement soutenu par les djihadistes lfistes en France, et même ovationné par les descendants du Goulag et de ses millions de morts, tous ces esclaves “gratuits” (remplacés par “les migrants) corps et âmes affamés, tués à petit feu par le froid insensible à tout changement climatique, oxymore ultime qu’un Aragon, Ferrat, Bataille encensaient ; seul ou presque dans son camp, l’auteur de Retour de l’URSS, André Gide, vivement vilipendé en son temps s’en offusqua….
Certes, autant la guerre dans le Nord -elle, étant actée- va peut-être se déclencher suite à ce coup d’éclat mais après que l’équipe Biden ait été balayée (rien n’est moins sûr cependant au vu du haut degré de corruption de la feu démocratie étasunienne…) autant la reprise du Mont du Temple (abandonné par un Moshe Dayan dépassé par le poids symbolique de tout ce “Vatican” se serait-il d’ailleurs exclamé comme le révèle Shmuel Trigano dans son dernier ouvrage) semble bien être cependant encore hors de portée, voire impensable (mais pas impensée) au sein de “la” société israélienne ; y compris même chez “les” religieux (ces derniers étant ambivalents, refusant même de défendre l’Israël actuel pour certains) ; ne parlons pas des gauchistes antisionistes de plus en plus queer manipulant la cause des otages actuellement…
Et pourtant, cette libération ferait bien gagner du temps, et, surtout, préserverait bien des vies à la longue, malgré l’effervescence de “la” rue “arabe” qui peut être contrée en expliquant que puisque les représentants “falestinistes” (le “p” n’existe pas en arabe dit JP Lledo…) ne veulent pas la paix alors reprenons tout ce qui nous appartient… Tout ?… Tout !…
Un tel coup symbolique concret permettrait en fait de gagner une très grande bataille dans la guerre spirituelle permanente qui nous oppose à cette hérésie, et, en définitive, fait toujours et encore penser au poids décidément toujours sous-estimé de la guerre métaphysique ; ainsi le maréchal Juin avait demandé à Georges Clemenceau en 1918 sinon de prendre Berlin (cela lui fut refusé car nécessitant d’envahir l’Allemagne qui bien que défaite aurait résisté, même s’il lui restait pour quatre mois de munitions selon les spécialistes) au moins de défiler dans la capitale du Second Reich suite à la signature de l’armistice ; cela lui fut refusé également alors que ce défilé aurait montré au peuple allemand qu’il avait bel et bien perdu et que la fable du “coup de poignard dans le dos”, qui fit le gras d’Hitler à l’encontre de l’état-major allemand, aurait été bien affaiblie…
Idem aujourd’hui: il faudrait montrer au djihadisme international qu’il a perdu en lui reprenant une par une ses places fortes : le Mont du Temple, mais aussi Londres, Bruxelles, Paris… En attendant Alger, le Caire, Damas, Bagdad (qui avait failli demander de ne plus faire partie de la Ligue arabe en 2003…).
Contrairement aux apparences la guerre est d’abord métaphysique, eschatologique, car c’est elle qui en définit les buts téléologiques.