Certains se targuent d’avoir entendu les témoignages de ses camarades relatant que l’assassin de Nantes montrait des vidéos parlant d’Hitler avant d’en massacrer quelques-uns tout en publiant, en même temps, son “Manifeste”; mais à lire celui-ci (au-delà de savoir quelle est l’I.A qui l’aurait aidée) le lien peut-être en effet établi entre l’hitlérisme “classique” stipulant que seuls les Juifs sont le danger ultime (y compris pour l’idéal communiste) donc il faut les détruire (thème relayé aujourd’hui par l’alter-djihadisme global) et ce néo-hitlérisme latent dont l’assassin de Nantes est l’un des pendants en indiquant par exemple qu’il faut détruire en réalité toute l’espèce humaine et ce “au nom de ” la Terre, puisque cette espèce, dans son état actuel d’irrécupérabilité serait la cause ultime celle de sa désespérance totale/totalitaire.

L’écologisme radical (ou deep ecology) ne dit pas autre chose comme l’ont révélé (depuis des décennies) nombre de lanceurs d’alerte, sauf que ce néo-hitlérisme, certes diffus pointant non seulement les Juifs (puisqu’ils veulent être indépendants)  le capitalisme, le libéralisme (en particulier “néo”) mais l’espèce humaine elle-même, est enseigné dans sa version plus alambiquée mais quasi officiellement désormais dans le système scolaire et les médias en stipulant par exemple que seule la décroissance la “décarbonation” l’enfermement (in)volontaire dans les Villages de 15 mn, la destruction d’Israël en sus, permettront, peut-être, un répit.

Cela renvoie aussi et ce plus profondément sans doute au fait que l’hitlérisme en tant que tel n’est pas d’extrême-droite comme ont tenté de le faire croire les staliniens et trotskistes de l’époque, et ce même si les courants conservateurs chrétiens de la même période ont tenté de s’acoquiner avec comme les courants dits socialistes le font actuellement avec l’alter-djihadisme tendance queer ; l’hitlérisme tendance historique est en effet d’abord ce mixte paganiste anti-chrétien donc anti-juif de pensées anti-individualistes (Communauté contre Société), romantiques (Wagner: mythe du Surhomme et de l’alliance mystique avec les forces telluriques) et germano-centrées (Fichte : Discours à la Nation allemande) ; cela n’a rien à voir avec une “extrême-droite” axée surtout dans l’idée d’un Etat total substrat de la Raison historique que Hegel voyait dans l’Etat prussien et Marx dans le Prolétariat; celui-ci étant posé non pas seulement comme cet ouvrier qui souffre mais qui prend conscience de sa tâche historique : celle de libérer la Terre du joug capitaliste et son fer de lance “juif” pensé  cependant comme cet instinct de calcul effréné  qui s’est répandu grâce à la propriété privée et au capitalisme son étape “progressiste” et non pas à cause de “la question juive”, ne faisons pas de Marx l’une des racines de l’hitlérisme ; même si Hitler revendiquait l’idée qu’il ne reprochait pas aux marxistes leur communisme mais le fait de se faire guider par des juifs ; d’où sa lutte contre “le judéo-bolchevisme” et non le bolchevisme seul, d’autant qu’il conseillait par ailleurs à ses partisans d’en recruter les membres car ce sont aussi de bons militants de la Cause : celle de se débarrasser de l’impureté libérale capitaliste incarnée par excellence pour lui par les juifs.

Mais pour certains courants du néo-hitlérisme, rejoints objectivement en cela par les néo-léninistes tendance alter-djihadiste et queer, il faut aller plus loin, il faut détruire l’espèce humaine telle qu’elle est devenue du moins parce qu’elle est nocive pour les autres espèces ; et s’il faut se faire aussi aider par l’alter-djihadisme pourquoi pas, d’où le soutien de Rivarol et de certains ethno-différentialistes à Mélenchon et ses troupes occupant SciencesPo à défaut de Wall-Street dont ils sont en réalité les chevaux de Troie comme on l’a vu au second tour des législatives en France, leur soutien au coup d’Etat en Roumanie, la chasse aux natifs en UK, leur soutien à l’euthanasie et à “l’avortementisme” en Pologne comme moyen contraceptif etc, etc (l’attaque des Testla, des bassines, du nucléaire français…). D’où aussi leur fanatisme à se démarquer vigoureusement de ce qu’ils appellent “l’extrême-droite” alors qu’ils en reproduisent et exportent tous les stigmates supposés: intolérance, maximalisme, refus de tout dialogue, nihilisme paganiste malgré un vernis chrétien dégénéré par l’attaque de l’idée même de frontière y compris corporelle d’où cette hystérie scientiste du tout injectable légal et illégal et de tout ce qui est “trans” depuis le berceau ou quasiment avec les injections hormonales ou leur blocage ; car l’Idée (Fixe) doit supplanter tout Réel (ce qui fascinait Lénine dans son texte sur Hegel :  L’Idée en tant que Vérité du Réel : pp. 46-47) d’où cette apparence de “liberté” (de licence plutôt) au sens de détourner la notion même de Bios, de Vie, vers le Simulacre posé comme seul Réel désormais et qui a été repris par le scientisme posant le Modèle comme étant le Réel même, dans le domaine de la santé (les fameux millions de morts promis de la Covid s’il n’y avait pas confinement et injection) et du climat confondu avec la météo et tout en refusant à la fois son histoire et les progrès importants opérés en matière de lutte contre la pollution et le gaspillage des ressources.

L’ennui est que toute cette logorrhée est enseignée officiellement, ornée évidemment de chiffres symboles ad hoc comme au bon vieux temps du lyssenkisme et de l’anti-galiléisme primaire avec leur “consensus” officiel, aujourd’hui en attente de “la Catastrophe” dont d’aucuns avaient déjà vu  son amorce contemporaine dès 1948 où la naissance d’Israël ; la boucle est ainsi bouclée ; mais il semble bien que l’assassin nantais préfère plutôt revenir à la source même de l’hitlérisme celle de faire de son acte une oeuvre d’art dénonçant l’espèce humaine elle-même, cette lycéenne assassinée en étant l’Eurydice d’aujourd’hui.