La censure et la charia en France: « En tête à tête avec les enfants de la République » ne sera pas publié aux PUF
J’étais en train de regarder le live d’Amir Apostat sur X, intitulé « Pourquoi ils ne croient pas en Allah »: https://x.com/i/broadcasts/1yoJMoBBrXRKQ
Un intervenant, qui connaît bien la situation en Angleterre, explique à Amir Apostat que, pour ce genre de lives, il risquerait en Grande-Bretagne une amende ou même une peine de prison — ainsi que ses invités, élevés au sein de l’islam et en rupture avec celui-ci, car ils ne supportaient plus les violences ni l’enseignement de l’intolérance qui leur avaient été inculqués. Ce sont des personnes admirables, très courageuses, car elles risquent les anathèmes, les fatwas et surtout les persécutions physiques. Certains sont menacés de mort, d’autres ont été reniés par leurs familles, traités de « sales juifs » ou de « sales traîtres », ce qui revient au même dans la tradition islamique.
Leurs voix sont très minoritaires, souvent étouffées dans les médias, qui tremblent à l’idée d’être associés à ces dissidents contemporains et de finir comme Charlie. J’ai le privilège de compter parmi mes amis certaines de ces personnes, dont je salue inlassablement le courage, car elles détonnent sur le fond de lâcheté et de « pas-de-vaguisme » qui caractérise une société occidentale en perte de dignité.
Et voilà qu’au milieu de ce visionnage, mon amie Sonya Zadig — apostate, psychanalyste, essayiste, féministe combattant l’obscurantisme islamique depuis des années, romancière, et surtout femme libre — m’avertit de la censure de son livre, dont elle avait parlé dans son émission « L’islam n’aime pas les femmes » : https://www.youtube.com/watch?v=Ea-HsRbI1Mg&t=2881s.
Ce livre, joliment intitulé En tête-à-tête avec les enfants de la République, est un document précieux pour tous ceux qui souhaitent comprendre pourquoi l’islam contient en germe les éléments du totalitarisme absolu et de l’emprise sur la conscience individuelle — laquelle est niée au profit de l’Oumma.
Sonya Zadig a mené une série d’entretiens avec des apostats pendant plusieurs années. Ce livre, très attendu par ceux qui connaissent son travail, devait paraître aux éditions PUF. Le manuscrit était achevé, le travail d’édition accompli, un va-et-vient de messages entre l’autrice et la maison d’édition laissait entrevoir la conclusion du processus. Mais voilà qu’il y a une semaine, huit mois après le dépôt du manuscrit, Sonya Zadig reçoit un message de la direction qui l’informe que… « son livre dérange, voire rebute ! ». Ce message ne précisait pas le complément d’objet des verbes « déranger » et « rebuter » : impossible donc de savoir qui sont les personnes dérangées par ce travail, pourtant capital pour le combat contre l’endoctrinement et l’embrigadement, pour la liberté de conscience et d’expression.
Huit mois d’attente, huit mois de promesses, et voilà que les PUF refont la même acrobatie qu’avec le livre dirigé par X. L. Salvador, L’obscurantisme woke. Sans aucune autre explication. Évidemment, imaginez-vous un honnête homme vous dire : « Excusez-moi, j’ai peur, je suis lâche et je suis soumis » ? Non. Il vous dira toujours qu’il existe une entité mystérieuse, nommée par un pronom à référent indéfini — « ils » — qui fonctionne à la manière de Big Brother et décide de censurer tout ce qui ne va pas dans le sens du mensonge du « vivre-ensemble », auquel plus personne ne croit. Et ceux qui savent, de l’intérieur, comment les choses se passent, menacent plus que tout autre le mythe doxique et toxique répandu par l’idéologie liberticide — celle qui a rongé nos universités, nos institutions et désormais nos maisons d’édition.
PUF devrait s’appeler PUD : Presses Universitaires de la Dhimmitude. Si Sonya Zadig était une femme voilée souhaitant parler du racisme anti-musulman, elle aurait été publiée en grande pompe. Mais dévoiler les arcanes de l’islam de France est une no-go zone. Ce qui signifie que nous vivons déjà sous la Charte des droits de l’homme dans l’islam :
« La liberté d’opinion et d’expression est garantie pour tous […] Mais cette liberté est limitée pour éviter qu’elle ne soit mal utilisée : il y a des frontières à ne pas franchir, sinon ce serait le chaos total, la violation des lois d’Allah, l’oppression des individus et la décadence de la société.
Les restrictions à cette liberté sont les suivantes : […] Il est interdit de s’attaquer aux croyances sacrées admises par la société islamique, telles que l’existence d’Allah, la véracité de la prophétie de Muhammad, et d’éviter tout ce qui est de nature à porter atteinte à l’islam et à ses fidèles.
L’islam est la religion naturelle de l’homme. Il n’est pas permis de soumettre ce dernier à une quelconque forme de pression ni de profiter de sa pauvreté ou de son ignorance pour le convertir à une autre religion ou à l’athéisme.
Tout individu a le droit d’exprimer librement son opinion, d’une manière non contraire aux principes de la Loi islamique. »
PUF a définitivement adopté ces principes, car le livre de Sonya Zadig, psychanalyste, qui interroge les apostats, « rebute ».
Heureusement qu’il existe encore des éditeurs courageux, vivant selon les lois de la République. La maison d’édition Fayard, fidèle aux valeurs de notre culture, publiera le livre de Sonya Zadig à la rentrée.
Cependant, cette censure reste une tache indélébile sur les PUF, cette maison d’édition universitaire, qui, au lieu de soutenir les chercheurs analysant froidement les mensonges présentés comme une aubaine pour l’« humanité », les abandonne.
Faites-le savoir ! C’est important pour notre liberté, pour la liberté de penser, de parler et de critiquer ce qui ne correspond pas à nos valeurs. Le livre de Sonya Zadig est un must-read.
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