Sa destitution étant peu probable, malgré les quémandes du pan-djihadiste JLM, et comme depuis au fond Borne, Attal, Barnier, Bayrou, Lecornu, rien ne “marche” côté “bloc central” autant non pas admettre que le NFP aurait gagné en 24 (puisqu’il a été élu pour une grande part par les voix de ce “socle commun” coalisant centre et droite au second tour) mais qu’au fond il vaudrait mieux s’auto-saborder, à la manière des pirates dans Astérix, plutôt que d’installer une énième fractale et donc subir une énième censure qui ne peut amener qu’à la dissolution…

Pourquoi ne pas en effet revenir à mes premiers amours se dit E.M ?… D’autant qu’il partage nombre des thèmes socialistes, hormis bien sûr l’allègement des (très) hauts revenus ; mais même là, il y aurait moyen de s’arranger, Lang et Mauroy avaient réussi à faire changer d’avis Mitterrand en ouvrant la spéculation sur les œuvres d’art, en allégeant l’impôt sur l’outil de production, en accélérant la privatisation (malgré le scandale du Crédit Lyonnais et de son incendie vite oublié) via Jospin sous Chirac, à la différence d’une taxe Zucman brut de décoffrage qui est plus lfiste que PS (avec ses 2% cédés en part de capital si l’on ne peut pas les payer) signalant par là que Piketty ex mentor du PS puis de la NUPES enfin du NFP s’est trotskisé (plus que marxisé…) au sens de préférer l’état bureaucratique, même dégénéré, à la “démocratie des Conseils” (le RIP par exemple); ce qui fait en tout cas que Macron, acculé, pourrait cependant être à même, grâce aux dernières manœuvres de Lecornu réembauché pour 48 heures, de sauver un peu sa flat tax, en alourdissant les taxes sur les ventes d’actions et l’épargne, tout en suivant le PS désireux de lâcher du lest sur la CSG afin de rogner la base populaire du RN en prévision des Municipales et autres élections imprévisibles à venir…

Juste retour des choses sans doute.  Car il y a toujours eu une différence de degré et non de nature entre-eux,  l’œuvre d’art du barrage éphémère installé pour le second tour en a été l’emballage Cristo exemplaire, comme momifiant sur tous les plans une scène politique culturelle économique muséifiée à l’identique (du sans frontièrisme intégral (sexes, père mère compris) à l’euthanasie y compris spirituelle) à l’exception de la finance dont il faut quand même préserver le parasitage car l’égalité pour toutes-et-tous cela coûte en “frais de représentation”, et, d’ailleurs, cette élite en souffre, mais oui, d’où la nécessité d’oublier de dépasser ces faisceaux de contradictions dans des farandoles de réceptions à répétition où la ligne de coke remplace le homard, désuet, agaçant à manger en plus, mais le Dom Pérignon reste toujours très apprécié…surtout dans des escarpins, devant une belle baie vitrée avant de s’envoyer en l’air, imitant ainsi le soap opéra US, ce “Nous Deux” d’aujourd’hui…

Ainsi va la dérive non plus des continents (celle-ci se porte bien merci) mais d’une classe politico-intellectuelle et médiatico-artistique nihiliste et affairiste masquant cependant ce fait par la danse des sept voiles à déployer sans cesse : inégalité, justice (sociale, fiscale), extrême droite, racisme, solution-à-deux-Etats, Europe plus forte, menace de la Russie…

Reste à savoir si le PS au pouvoir va réussir en lâchant juste un peu de lest sur la taxe Zucman à amadouer Grincheux et autres Ronchons qui ont faim, très faim ; va-t-il échapper à leur dépôt à terme d’une motion de censure qui peut être soutenue en plus des opposants habituels par ce fameux partisan de la GPA (pour toutes et tous) qui “ne comprend plus rien” ?… Tant que les intérêts sont payés dit l’autre (même pas 2% du PIB) pourquoi se gêner, les banques se refinancent allègrement,  la dope financière permet ainsi une euthanasie douce, conformément à la philosophie du “care”, tout va pour le mieux dans “le meilleur des mondes” (si l’on appartient aux “alphas” bien sûr…).