Certains trouvent toujours Cuba bien conservé (avec le vintage des belles voitures américaines d’antan) parce que “la société de consommation” n’y est toujours pas installée, enfin débarrassé au contraire de ses bordels et casinos ; alors qu’ils sont revenus en réalité par la fenêtre dans les “datchas” castristes installées au bord de mer, sur des km, entourées de hauts murs, socialistes, bien sûr…  Le problème n’est alors pas tant de ne pas “aimer” le consumérisme que d’imposer ce désamour à tous, tout en le vivant frénétiquement dans le secret des alcôves chemsex(je goûte et succombe pour vous à l’enfer capitaliste, je le relate dans des films essais romans sulfureux mais ne m’imitez pas).

Idem à Gaza où dans les quartiers huppés de la nomenklatura djihadiste chic la belle terrasse ouverte sur front de mer, jacuzzis et pistoches façon Scarface est bien cachée, et “je veux la même” à Doha pour ne pas dépareiller.  Le peuple à savates et pick-up surchargés, lui, peut seulement regarder la mer lors de ses va-et-vient le long de la bordure quand la guerre avec le voisin israélien est déclenchée par son “élite”, attendant tel du bétail la nourriture volée et l’argent des “amis” qui en ont assez cependant : deux millions à nourrir ce n’est pas rien d’autant qu’Israël n’est même pas capable de faire un vrai génocide : sur 69 000 morts 58000 sont les combattants à tunnels trous de gruyère annonce Trump (à quand les “vrais” chiffres en Ukraine aussi juste pour voir)…

Idem d’ailleurs en France où l’oligarchie d’État squatte les Services Publics au nom bien sûr du Bien Commun, masquant ses émoluments de pieuvres expertes par leurs nuages d’encre secrétant les mots sortilèges adéquats  (extrême droite, racisme, inégalités…) lorsque l’on tente de regarder d’un peu plus près le pourquoi des 150 milliards de déficit annuel, les belles retraites, avantages de fonction, milliards de subventions disséminées aux quatre coins de l’Hexagone et du monde connu (bientôt vers Mars)…

Pourquoi pas donc une Riveria à Gaza mais aussi pour le peuple (dé-djihadisé auparavant néanmoins, bonjour le fantasme…)  ? Surtout si les bénéfices ne vont pas seulement aux entrepreneurs américains turcs et qataris, mais aux autochtones substituant le compas et le clavier à la kalach… Ben voyons… On pourrait presque dire la même chose pour les “territoires conquis” (et non plus seulement “perdus”) sur la République en France, en Europe, dans le monde, afin que toute cette population ne vienne pas se déverser dans les pays dits “développés” (par qui ? Pas principalement par les “migrants” contrairement aux diverses légendes urbaines made in INSEE) ; d’autant que la délocalisation et désormais la piétonisation forcenées (l’effondrement commercial de Lyon centre par exemple) ainsi que les charges prohibitives du “modèle social” tant vanté (comme si l’on ne se soignait pas via les mutuelles d’entreprise et pour les plus démunis via Medicare aux US…) joue de plus en plus sur l’emploi, aggravant les choses ; ce qui fait que par exemple  près de la moitié de l’immigration “algérienne” est au chômage; ou alors parce que n’ayant pas la bonne autorisation , celle des “métiers à tension”, elle préfère rester assistée que prendre l’initiative de plus en plus risquée cependant d’entreprendre mais en effet bien mal vue car associée immédiatement au méchant capitalisme qu’il faut vite, vite, surtaxer afin de nourrir la nomenklatura qui le condamne, moins les miettes clientélistes octroyées ici et là…

Mais comme la Roue (celle de Soljenitsyne) s’avance inexorablement écrasant les (dé)possédés, il semble bien que toute une classe de piranhas s’agrippant désespérément aux jambes et bras des peuples en souffrance s’aperçoit qu’hurler au loup ne paye plus, qu’il n’est plus possible de rançonner son peuple en disant que l’argent va aux “Palestiniens” (comme le faisait les Ben Ali en Tunisie dans les années 2000) alors que les peuples ont été saignés pour payer les milliards “off shore” de l’Autorité palestinienne (sans parler des “mystères de la fortune d’Arafat”...), mais, au fait, où sont passés les milliards octroyés à Kiev ?…

Circulez ! Il n’y a rien à voir… Sauf des drones russes à l’horizon de la Riviera ma chère sœur Anne…