Une grande tarte à la crème : il suffirait de se draper d’oripeaux “républicains” pour se prétendre “laïc” alors que dans les faits l’on défend des politiques nihilistes et donc anti-républicaines au sens de ne pas préserver cet être ensemble qu’est la citoyenneté, ce fait d’appartenir ou politeia qui veut dire République pour les Anciens (Platon, Bodin…).

Et comment préserve-t-on cet être ensemble ? Par la laïcité au sens d’évoluer dans la tolérance et l’élévation, libre, de la pensée et de l’action. Certainement pas en empêchant un film sur Jésus ce ” Sacré Cœur” d’être visionné dans un établissement de la politeia marseillaise (alors que le maire rompt le jeûne avec des adeptes du djihad “modéré”) ou en prônant des doctrines visant à détruire les frontières externes rendant impossibles toute expulsion et en sapant les distinctions internes comme les sexes et la distinction enfant/adulte.

Même en économie-politique il n’y a rien de “laïc” à imposer des partis pris sur la manière de gérer la division du travail, les acquis générationnels, la solidarité ; idem en santé, sur le climat, paternalisme (jusqu’à compter le nombre de branches fauchées par telle tempête et communiquer dessus) le tout effectué au nom cette fois de “la” Science ; mais elle aussi se trouve galvaudée autant que la laïcité depuis que la controverse y est interdite, d’ailleurs dans les deux cas ; et cela se passe dans maints endroits et en particulier dans les services dits “publics” avec les nouveaux miliciens qui rôdent (voyant dans un vrai laïc un facho alors qu’un palestiniste sera considéré comme un libérateur)…

Pourtant ceux qui n’ont de cesse de se pâmer et de bramer au “nom” du “Service Public” devraient pourtant montrer l’exemple en ne reproduisant pas la politique de l’Index que l’on croyait révolue, alors que celui-ci chassé par la porte revient par la fenêtre, volant quelques “joyaux de la couronne” en passant…