En voulant forcer Poutine à abandonner en quelque sorte ses gains territoriaux sur les bandéristes néonazis antirusses sévissant à Kiev par un train de “nouvelles” sanctions, en particulier sur son commerce pétrolier et gazier, le vrai État profond US (à savoir le Complexe militaro-industriel avec autant de “républicains” que de “démocrates” en surface) pense ainsi assécher ses finances ; vœu pieux depuis 2014 lorsque la Crimée fut réintégrée à la “Fédération” ; et comme Poutine le déclare dans une interview,  cet assèchement escompté se heurte à plusieurs obstacles dont celui-ci qui apparaît essentiel : la production US qui viendrait compenser l’arrêt total des importations énergétiques russes serait insuffisante pour couvrir “en même temps” les besoins européens, mondiaux, et surtout déjà US, à moins de forcer les sultanats à produire plus (d’où la pression sur Israël de ne pas trop exiger pour l’instant sur la suite du plan Trump) mais même, cela resterait insuffisant vu la demande croissante (car le monde se développe tandis que l’UE stagne voire régresse…).

D’où le fait de lorgner sur les réserves vénézuéliennes qui permettraient de compenser ce qui serait vendu dans l’UE lorsque celle-ci fin 2026 coupera tout approvisionnement en provenance de Russie… Une nouvelle baie des cochons en perspective en réalité car rien de tel que de ressouder une population sud-américaine autour de ses dirigeants, même mafieux et ultra-corrompus, au moment même où elle commençait pourtant à s’en débarrasser ; bravo la CIA (!) toujours là pour renforcer les criminels manipulant la ferveur nationaliste au moment même où celle-ci se cherche des dirigeants plus acceptables.  Bis repetita qui a renforcé le pouvoir de Nasser après 1956, qui a aussi pavé quelques années auparavant le long chemin de Khomeyni lorsque Mossadegh fut renversé en 1953.

Et pourtant les jeunes marionnettes nihilistes de l’affairisme queeriste s’agitant de manière écervelée sur les plateaux n’ont de cesse d’en appeler frénétiquement à la “guerre” contre “l’ogre” Poutine (dixit le personnage jouant dans Becoming Brigitte) d’ici “trois à quatre ans” voire six ans, ce qui nous amène à 2032… Ou la revanche macérée en forme de vomi froid de certaines mouches du coche aspirant à entrer “vivantes” comme sculptures Eurydice atomisées façon Pompéi ; Ben Laden pourra se rhabiller avec son incendie néronien applaudit en son temps par Stockhausen...

C’est que pour certains vampires queerisés jusqu’à la moëlle il est impossible de “laisser faire laisser passer” ainsi une Russie orthodoxe symbole pour nombre de patriotes souverainistes, et ce au-delà de son autoritarisme et son cynisme (propre à tout État, ce “monstre froid” cybernétique) d’une réalité anthropologique préservée (hantise également pour ces faux chrétiens “catholiques” voulant rallumer la guerre interchrétienne en appelant aussi à renverser “l’hérétique” Poutine) lutte vitale qui peut s’appuyer sur un refus transversal intercivilisationnel viscéral refusant que ce soit des cyborgs cybérisés qui donnent désormais le là jusqu’à manipuler les enfants, ce bien sacré…

L’assaut approche, mais en France par exemple les patriotes souverainistes préfèrent se déchirer, happés par le vertige de déchiqueter ces nouveaux koulaks que sont les “1800 familles” certains soutenant même les bandéristes tandis que d’autres se pâment devant les djihadistes, oubliant qu’en “Palestine” (nom romain) les seuls vrais natifs sont les Juifs, tout comme en Afrique du Nord, ils sont Amazighs, et, en France, celtes et francs christianisés avec Clovis, assimilant alors par la langue “françoise”, se sont ensuite transcendés dans l’Idée de “nation”, qui est mieux qu’une “race” (Bainville) tant pis pour les pro-palestinistes déguisés en “patriotes”… alors ce qui est à sauver c’est la République au sens ancien de politeia : être ensemble et non pas seulement vivre, l’animal vit, il n’est pas… Et la continuité “historique” ne suffit pas, même “historialisée”, la continuité doit être politique ou se sentir bien ensemble , ce “bonheur” disait le Vieux (Aristote).