Ce qui en dit long d’une part sur cette filiation entre intransigeances, d’autre part sur les processus d’intimidation forçant à refouler telle pensée, sous le seul prétexte qu’elle pourrait être classée sous telle catégorie infamante.

Mais il y a plus. Cela voudrait dire aussi que si la critique de l’islam était d’extrême droite, mais pas celle du christianisme, alors l’islam aurait un contenu plus en adéquation avec ce que n’est pas l’extrême droite, c’est-à-dire libre penseur, prônant l’égalité entre humains, et donc entre hommes et femmes, acceptant la distinction des pouvoirs entre exécutif législatif et judiciaire… Or ce n’est pas le cas et c’est même le contraire…
Et ce d’autant plus qu’à la différence des autres religions, connaissant des évolutions et des courants s’affrontant sur ces questions permanentes, de nos jours sans effusion de sang… à la différence de ce qui se passe dans l’islam. Qui est d’extrême droite dans ce cas ?…

En fait ceux qui invectivent ainsi ont plutôt des accointances avec cette intransigeance car ils n’ont jamais accepté les principes mêmes de la libre pensée, y compris dans leurs propres rangs, expulsant les dissidents, les tuant lorsqu’ils sont au pouvoir, le faisant déjà au sein d’institutions en bannissant, mettant au placard les contestataires. Cela ne se distingue en rien de ce que font actuellement les djihadistes à Gaza, ou de tous ces boycott, censures, annulations dès que des souverainistes, qu’ils soient juifs français, anglais ou américains, prônent la liberté de penser et d’être ce qu’ils veulent.

C’est de cette inversion des valeurs qu’il faut partir, afin d’écarter cette pensée illusionniste qui croit suffisant d’affubler l’autre de vocables infamants qui en fait la désignent elle-même…