Au-delà des effervescences de plus en plus hystériques autour de cette formule aisément populiste du richissime Buffett indiquant qu’il payerait proportionnellement moins d’impôts que sa secrétaire, une antienne (simpliste) reprise avec avidité aujourd’hui et jusqu’à plus soif par les rescapés du modèle failli que fut le communisme et son avatar soft le socialisme scandinave lui aussi passé à la trappe, l’on oublie bien sûr le but, celui du consentement, pourtant questionné et sur-souligné en matière de sexualité guère en politique sinon en période électorale…

Payer pour la collectivité, oui, si et seulement si cependant cette dernière existe; non pas seulement à la manière d’une pièce de musée (en supposant qu’elle ne soit pas volée, et en plus par des étrangers, mais l’indiquer serait d’extrême-droite, la victime doit subir c’est tout) il faudrait aussi que “la” collectivité indique un “cap” comme disent pudiquement certains, inquiets tout de même d’observer que l’on aura beau tondre tous les milliardaires jusqu’à leur prendre jusqu’au dernier carat que cela ne ralentira même pas les 150 milliards de déficit annuels d’une part, tout en alimentant d’autre part l’illusion que c’est en agissant ainsi que l’on redressera à terme le manque de croissance et d’innovation, que l’on redonnera confiance, que l’on stoppera enfin cette illusion des vases communiquants stipulant par exemple que les 13 milliards récemment gagnés en bourse par Arnault ont été pris dans la poche des “pôvres” ; un raisonnement vulgaire qui taxera le bon boulanger pour “aider” le mauvais boulanger (tout en prenant une commission en passant, commission que Milei a justement supprimé…) alors que cela n’aidera certainement pas celui-ci à faire du bon pain, au lieu de changer de métier…

De plus, est-ce que cet argent ainsi confisqué (alors que les trois quarts de l’impôt sont payés par 10% des ménages dans un pays le plus taxé au monde) aidera à combattre autrement que par l’immigration de peuplement l’effondrement démographique ? D’autant qu’à terme les secondes et troisièmes générations adoptent les moeurs urbaines actuelles réduisant drastiquement le nombre de bébés par femme (sans parler des 200 000 avortements dont beaucoup sont non désirés faute de soutiens, crèches, etc)?… Car c’est bien à la suite de ce mauvais calcul que se justifie  l’effondrement nihiliste des frontières avec 500 000 entrées en 2023, avançait feu Olivier Marleix en pointe également sur ce terrain là…) celles d’une immigration non pas de travail mais pour la plupart d’assistance universelle la France faisant le travail de l’ONU (puisqu’il y a dans les 29 à 40% d’étrangers régularisés au chômage).

Ces faux calculs (sans parler que ce ne sont pas des bras et des ventres qui immigrent mais aussi des codes culturels cherchant à se reproduire) sont en effet fabriqués  non seulement par notre fausse élite mais aussi par l’ONU et les grandes institutions qui ne font donc pas leur travail d’aide réelle au développement (elles préfèrent soutenir les djihadistes en condamnant Israël, tout en fermant les yeux sur ceux qui tuent actuellement et à nouveau au Darfour, au Nigéria, et, bien sûr, un peu partout, djihadisme du quotidien ) ; de plus leur assistanat s’avère de plus en plus idéologique : ainsi faute d’adopter leurs inepties en divers domaines point de financement…

Ne parlons pas de l’effondrement de l’intégration en particulier chez les garçons immigrés des territoires conquis par l’alter djihadisme (avec le soutien de la gaute et de la droiche) alors que les filles malgré l’uniforme djihadiste imposée aujourd’hui par la cinquième colonne tentent de s’en sortir car elles voient bien que seul le mode de vie basé sur la liberté d’être s’avère leur seule planche de salut ; mais une liberté traquée, attaquée de plus en plus par tous ceux qui vivent de sa domestication…

Et tous ces effondrements forment la tragédie de l’époque en sus du matraquage idéologique idéalisant l’éphémère au détriment du durable (couples compris) transformant les humains en matières premières à supports idéologiques modulables sur lesquels sont montés en séries les comportements sonnants et trébuchants de cette muséification globale, mausolée grandeur nature d’une civilisation s’enterrant se ruinant elle-même et l’offrant en spectacle même avoir besoin d’un volcan comme à Pompéi…