14 novembre 2025

Témoignage d’Émilie D., pionnière de l’alimentation métabolique humaine, et quelques réflexions sur l’évolution sanitaire occidentale

Émilie D. 60 ans, pratique régulièrement la marche et son autre sport préféré, favorisée par l’absence totale de douleurs articulaires ou musculo-squelettiques, et même de la moindre gêne. Sa tension artérielle est de 110/70, son IMC est de 20, elle a une masse graisseuse inférieure à 25%, une densité musculaire supérieure à 98% et une densité osseuse supérieure à 60% de sa classe d’âge, une inflammation systémique non détectable et une sensibilité à l’insuline idéale. Ces paramètres biologiques la placent dans les 2% de la population la plus en forme, abaissent de 20 ans son âge biologique, et la protègent activement de la survenue de toute maladie inflammatoire/métabolique telle que le cancer, Alzheimer, une crise cardiaque ou un AVC, l’ostéoporose, l’arthrose, et toute autre forme de pathologie auto-immune. Sa condition médicale hors normes lui donne les meilleures chances d’atteindre au moins 100 ans active et en excellente santé… si, bien sûr, elle échappe encore 40 ans aux accidents de la route, de la voie publique ou à un attentat !

Émilie n’a pas toujours eu cette forme éblouissante. Vers 45 ans, ayant pris 30kg sur les 20 années précédentes, elle montrait tous les signes du déclin de l’âge : fatigue et essoufflement, douleurs articulaires, sommeil perturbé et humeur maussade… Mais voilà, il y a 10 ans, à 50 ans, Émilie a supprimé les glucides de son alimentation, et s’est mise à ne plus prendre qu’un seul repas par jour. Elle n’a compté ni ses calories ni ses macronutriments, et a mangé spontanément à sa faim. Viandes, poissons et produits de la mer, fromages et laitages, soupes, ragoûts et recettes aux œufs de toutes sortes, sauté ou curry de légumes et champignons… En 2 ans, sans rien planifier elle a perdu 27kg, soit l’essentiel de son surpoids, et tous ses petits maux quotidiens se sont estompés au même rythme.

L’an dernier, elle a fait un pas supplémentaire en supprimant totalement les végétaux de son alimentation, ce pour quoi, au début, elle a dû estimer (une fois pour toutes) ses besoins en macro et micronutriments. Cette dernière adaptation, à son extrême étonnement, lui a fait passer en moins de deux mois son habitude immémoriale d’un petit apéritif quasi-quotidien… à la suite de quoi elle a perdu ses 10 derniers kilos de masse grasse excédentaire, a retrouvé l’énergie et l’endurance de ses 30 ans, et a augmenté sa journée de plus de 4h, étant spontanément devenue « du matin » (ce ne fut pas sa moindre surprise). En se décalant – sans aucune programmation volontaire – de 11h/01h à 5h/22h, Émilie a ajouté près d’une demi-journée de vigilance à chacun de ses jours de loisir ou de travail, ce qui lui a permis de refaire sa cuisine, de vider et ranger son appartement de fond en comble, de traiter tous les dossiers administratifs et les projets qui végétaient depuis des années, et de s’adonner avec grand bonheur à l’un de ses loisirs créatifs préférés, le tout entre 5h et 9h du matin, avant le commencement de la journée « ordinaire ».

Ces 10 années de véritable renaissance, les extraordinaires améliorations de sa biologie et de sa psychologie survenues l’an dernier, l’effondrement de ses risques de cancer ou d’AVC futurs, ont pourtant apporté de lourds désagréments dans la vie d’Émilie, un inconfort qu’elle « paye cher » selon ses propres mots et que je me dois de mentionner ici, partageant malheureusement son trouble… Forte à la fois de ses connaissances en nutrition (scientifique de formation, elle a véritablement « tout appris » !) et de sa propre expérience sensible, Émilie éprouve maintenant douloureusement – à longueur de mois, à longueur d’années – le dépit, la tristesse, parfois le désespoir, de voir grossir, tomber malade, souffrir et même mourir prématurément ceux qu’elle aime – et pas seulement les vieux – sans pouvoir les aider d’aucune façon, pieds et poings liés. Paradoxalement, c’est l’excellence-même de sa propre santé qui la place dans la même position traumatisante que le jeune Frédéric II de Prusse, dont le père cruel l’obligea à assister – juste sous ses yeux – à la décapitation de son meilleur ami (… et néanmoins traître au roi).

En effet, elle observe, aussi affligée qu’impuissante, que ses enfants et presque tous les jeunes autour d’elle sont déjà en surpoids, nombreux étant ceux souffrant dès leur trentaine de pathologies auto-immunes, ou autres, nécessitant un traitement quotidien (allergie, asthme, dermatite, reflux acides, intestin poreux ou digestion difficile, douleur articulaire, fatigue chronique, ballonnements invalidants, « jambes sans repos »…). Pour les vieux de son âge, tous en surpoids ou obèses, le tableau frôle la tragédie : les pathologies qu’elle observe déjà chez les jeunes ont persisté en s’aggravant chez ceux de sa génération, qui utilisent tous désormais un pilulier, tant leurs comprimés sont nombreux. Elle ne compte plus les cas de souffrance de plus de 15 ans ayant nécessité une prothèse de hanche ou de genou (aux résultats souvent mitigés), les cas d’hypertension, d’insuffisance veineuse, de pré-diabète ou de diabète, les prescriptions de statines…

Que dire encore des innombrables diagnostics d’ostéoporose dissuadant définitivement ses amies de faire du sport, des dépressions reconnues – ou plus souvent déniées – leur ôtant l’envie de faire quoi que ce soit, ou encore des deux ou trois « petits repos » par jour réduisant pratiquement les 24h à une seule demi-journée d’éveil (inactive, de toute façon) ? Du côté des maladies graves, Émilie ne compte même plus les cas de cancer parmi ses proches ou ses collègues… ni, du coup, les douloureux décès qu’elle a dû surmonter avant même ses 60 ans. Et autour d’elle, les cas d’AVC ou de crise cardiaque – bien avant 80 ans – vont bientôt égaler ces affreux records. Enfin, quant à nos vieux parents décédés depuis longtemps, ceux qui sont morts chez eux de vieillesse sont tellement rares qu’ils ont acquis le statut de Légende Familiale. En 60 ans Émilie n’en a connu qu’un, tous les autres ayant terminé leur vie à l’hôpital pour un cancer ou en maison de retraite au dernier stade d’Alzheimer.

Cette situation est déjà dramatique en soi, mais elle afflige tout particulièrement Émilie, qui dispose maintenant de solides connaissances théoriques et pratiques pour renverser et même éradiquer les maladies les plus courantes de ses proches jeunes ou vieux, ou prévenir celles à venir – quasi-certaines –, de ses rares amis non encore (trop) malades. Les circonstances affligeantes qui empêchent Émilie d’agir auprès de ceux qu’elle aime, qui bloquent irrémédiablement toute tentative d’aide de sa part et la tourmentent si régulièrement maintenant, sont multifactorielles, mais disons, deux des principales sont les suivantes.

1/ Non seulement les gens ignorent absolument que leurs maux sont directement causés par des décennies d’alimentation carentielle, toxique, et dé-nutritive, mais surtout ils ne peuvent même pas penser cette causalité. Les jeunes les attribuent à « pas de chance » ou à une « mauvaise génétique » (‘mon père l’avait déjà’), les vieux les attribuent systématiquement à leur âge. Si l’ensemble de la population a aujourd’hui des croyances bien ancrées liant santé et alimentation, aucune croyance n’a encore diffusé sur le lien entre maladie et alimentation. Autrement dit, la population pense que pour être en bonne santé, il faut manger d’une certaine façon, mais véritablement personne ne pense la réciproque, à savoir : si je suis malade, c’est peut-être à cause de mon alimentation… Et comme dans bien des erreurs humaines, tous ces gens ont les meilleures raisons de croire à ce qu’ils croient… En effet, sur les 5 dernières décennies, le régime alimentaire des populations occidentales s’est globalement bien aligné aux recommandations nutritionnelles internationales ! C’est-à-dire ce qu’on entend tous les jours à la télé (« 5 fruits et légumes par jour »), ce qu’on lit dans les magazines ou sur Internet, ce que prônent tous les nutritionnistes et même ce que nous martèlent les médecins : en moyenne, la plupart des gens mangent bien quotidiennement – comme conseillé – entre 1.500 et 2.500 kcal composées de 250g de glucides (pain, riz, pâtes, p. de terre, céréales, légumineuses et fruits… ), 100g de protéines (viande maigre) et 100g de lipides (huiles et margarines) étalées en 5 prises (3 repas et 2 snacks).

Ainsi, l’alignement de l’alimentation occidentale sur les recommandations gouvernementales, persuadant les populations qu’elles s’alimentent en effet correctement, a totalement éradiqué toute possibilité pour ces individus de réaliser – de penser – le lien conceptuel entre leurs maladies et leur alimentation.

2/ Mais le facteur tourmentant le plus Émilie, et l’empêchant le plus d’aider ses proches est d’une tout autre nature… une qui le rend pratiquement insurmontable… L’alimentation métabolique humaine, celle qui correspond à sa génétique, à l’anatomie et à la physiologie de son système digestif, celle dont a besoin son système endocrinien, son système nerveux, son système immunitaire, ses organes, sa thyroïde sa peau et ses os, celle que les 100.000 générations du pléistocène ont imprimé dans notre ADN en 2 millions d’années, cette alimentation, donc, est l’exact opposé, le négatif photographique, de celle que nous recommandent les gouvernements et médecins depuis 1977.

Si vous êtes incrédule – à juste titre –, faites vos recherches sur les complexes raisons historico-politico-commerciales de cette véritable tragédie (en commençant par une biographie critique d’Ancel Keys), qui dépassent l’objet de ce texte.

Pour résumer, les fruits, les céréales/farines et les légumineuses/féculents, véritables bombes glucidiques, sont nos pires ennemis métaboliques, c’est à eux que nous devons 90% des maladies ici mentionnées. Il faudrait considérer que les glucides n’ont jamais été et ne seront jamais ne serait-ce que comestibles, pour l’homme. Les glucides ne devraient tout simplement pas entrer dans la liste des 3 macronutriments, laquelle du point de vue de la santé humaine n’en comporte que deux : les protéines et graisses animales. La tragique initiative de faire subitement entrer des glucides dans notre alimentation quotidienne il y a 10.000 ans a immédiatement déclenché une explosion d’obésité, d’arthrose, de cancers et de crises cardiaques inédite dans la longue histoire de l’homme, sans mentionner la dégénérescence de sa musculature, de son squelette et de son cerveau, tous trois rapetissés et fragilisés en seulement quelques générations, tous effets funestes sous le coup desquels nous sommes encore – plus que jamais – en ce début de 21è siècle.

Ensuite, même les légumes sans amidon, les feuilles, choux, tomates, aubergines ou courgettes… non seulement n’apportent rien à l’organisme humain qui ne se trouve déjà en quantité et qualité supérieures dans les produits animaux, mais encore l’empêchent intensivement d’absorber les protéines et les sels minéraux ! Saturés de lectines, d’oxalates ou autres phytates – pesticides «naturels» de défense –, ces légumes ne constituent pour notre biologie que de l’eau toxique participant aux carences, à la dénutrition et conduisant en quelques décennies à un véritable empoisonnement cumulatif renforçant sensiblement l’effet ultra-inflammatoire des glucides.

Tandis que les télés et autres médias, mais aussi les médecins eux-mêmes en ce moment, nous martèlent à n’en plus finir d’augmenter nos apports en fruits et légumes et de limiter ceux de viande rouge, de protéines animales et – peut-être surtout – de graisses « saturées », c’est-à-dire de graisses animales (viande rouge, saindoux, suif, canard…), l’alimentation métabolique propre à l’être humain est le strict et exact contraire de tout ce discours : c’est la raison principale pour laquelle Émilie est dans la totale incapacité de faire passer son message auprès de ses proches et collègues, un message heurtant de plein fouet leurs croyances les plus ancrées, leurs convictions les plus profondes, un message perçu selon ses auditeurs comme effrayant, délirant, ou carrément meurtrier.

Nous sommes totalement sûres, Émilie et moi, que les gouvernements et les médecins vont finalement écouter la recherche expérimentale et la recherche clinique naissantes dans le domaine de l’alimentation sans glucides, puis finir par dévoiler la vérité aux populations… médusées. Mais quand ? Nos amis seront déjà morts 20 à 30 ans plus tôt que leur capacité génétique le leur permettait, pour avoir suivi les recommandations nutritionnelles révoltantes ressassées à l’international tout au long des 20è et 21è siècles et aujourd’hui intégrées psychologiquement aux fondations-mêmes de toute personnalité individuelle occidentale. Et les rares survivants ayant pu s’extraire miraculeusement de ce lavage de cerveau universel n’auront que leurs yeux pour pleurer leurs chers défunts aux premiers frémissements du grand retournement médiatico-médical annonçant la vérité retrouvée.

Dans 40 ans, Émilie et moi auront perdu non seulement tous les gens de notre âge mais même beaucoup de nos enfants – hélas –, et ces décès, tous prématurés à 70, 80 ou même 90 ans, seront fort loin d’être « dus à l’âge » : il viendra un moment où ils devront être considérés proches de véritables assassinats d’état ! L’OMS et autres agences de « santé » supranationales et nationales devront être poursuivies pour atteinte récurrente à la santé publique globale, un crime parmi les plus longs et systématiques de l’histoire, débuté en 1977 et terminé – espérons – un ou deux siècles plus tard ?…

À ce stade, les glucides seront purement et simplement éjectés des macronutriments : seuls les protéines et lipides saturés seront reconnus comestibles, il n’en restera que deux. Toute l’économie internationale des secteurs céréaliers, des légumineuses, des margarines et huiles frelatées et bien sûr des confiseries, pour l’alimentation humaine devra se reconvertir ou disparaître. L’armée, les cantines et la restauration collective, ainsi que les programmes spatiaux des astronautes devront repenser totalement leurs menus : protéines et graisses animales uniquement ! Les nouvelles recommandations commenceront par contre-indiquer formellement le grignotage continuel en ce moment largement encouragé (au moins 2 snacks en plus des 3 repas), conseilleront de ne rien manger avant le déjeuner de midi – rendant ainsi au mot son étymologie –, expliqueront la parfaite inutilité et à long terme la préoccupante nocivité des végétaux et surtout, placeront une consommation tout à fait exceptionnelle de glucides au même rang que l’alcool aujourd’hui : le gâteau d’anniversaire et la bûche de Noël (ou plutôt une petite part) pourraient bien devenir les seules apports glucidiques annuels de la population générale enfin ré-informée.

Pour la première fois de l’histoire, la globalisation de l’obésité – ou de l’inflammation chronique et de l’insulinorésistance, qui ne s’accompagnent pas toujours d’obésité – va probablement infléchir la courbe de durée de vie moyenne. Après avoir gagné un trimestre tous les 2 ans pendant des décennies, la tendance va ralentir, et sûrement s’inverser : bientôt, nous mourrons statistiquement plus jeunes qu’aujourd’hui. C’en sera d’autant plus cruel pour les rares survivants s’étant extirpés à temps du dogme planétaire létal : car comme Émilie, les rares pionniers de l’alimentation métabolique aujourd’hui, seront aussi les tristes premiers de l’histoire à voir massivement disparaître leurs enfants avant eux.

Car nous sommes en ce moment une génération tout à fait exceptionnelle et – malheureusement – déjà en voie d’extinction : nous sommes dans une étroite fenêtre de quelques décennies où de nombreux enfants et jeunes sont de facto plus gros (donc plus malades) que leurs parents ! C’est tout à fait saisissant : une situation parfaitement inédite à l’échelle historique, sauf peut-être au début du Néolithique, où les parents avaient conservé une alimentation plus carnée que les jeunes qui s’abîmaient déjà dans les céréales et les légumineuses… Dans ma jeunesse, il était quasi-impossible qu’un enfant ou un jeune soit plus gros que ses propres parents : c’est aujourd’hui monnaie courante. Mais plus pour longtemps. Dans quelques années en effet, tout le monde sera gros, grands-parents, parents et enfants. La situation actuelle va donc s’estomper, mais en sortant par la mauvaise porte : tout va devenir pire… en attendant le salvateur et historique revirement des autorités nutritionnelles internationales, trop lentement suivi de celui des médecins et médias.

Puissions-nous en voir ne serait-ce que les signes avant-coureurs, Émilie et moi ! En attendant, continuons donc – avec de nombreux témoins comme Émilie, quelques rares chercheurs et très rares médecins – à diffuser les bonnes informations et à espérer ce grand renversement.

 

 

 

 

 

 

 



 


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