29 mars 2024
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“Zut” à la France !?

Nul ne peut douter sans prendre de grands risques que 2007 ne représente, pour les Français, une dernière chance d’entreprendre les réformes structurelles sans lesquelles, par avance, la France est alors promise à végéter à la traîne du reste du monde.

Or je crains fort que nous ne nous engagions dans cette impasse si nous ne comprenons pas à temps qu’il nous faut passer de “l’ombre à la lumière”, comme a dit l’autre gugus en 1981, mais cette fois-ci dans un sens plus conforme au génie de la France !

C’est pourquoi, revenant à “Sarko”, je m’inquiète de voir ce candidat présumé sérieux de la droite de gouvernement émettre des propositions frappées au coin d’une audace très relative et, finalement, tellement éloignées d’un vrai sursaut salvateur…

Par exemple, pourquoi exonérer 95% des Français des droits de succession et non pas 100% ? De même, qu’est-ce qui peut bien empêcher M. Sarkozy de supprimer l’idéologique et inique ISF dont les relents de lutte des classes sont une insulte à l’esprit ?

1. Sur le mode compassionnel : “La vie est mal faite : quand on est plus âgé, on a moins de besoins et plus de revenus. Quand on est jeune, on a beaucoup de besoins et peu de revenus (…) Le problème de la France, c’est qu’on hérite trop tard“. Dont acte.

– 2 . Marxiste-léniniste en diable : il est “normal que ceux qui ont les plus gros patrimoines paient davantage ” assorti, pour le tout-venant, d’un “bouclier fiscal à 50%” intégrant la CSG et la CRDS… Spoliation, quand tu nous tiens !!

Quand j’étais jeune, on m’a appris que la jeunesse était, dans toute une vie, l’instant privilégié pour fonder son avenir selon ses dons. Aujourd’hui, ma vieillesse m’appartenant en propre, à quel titre autrui serait-il autorisé à en stigmatiser le degré d’agrément ?

Sûrement pas dans le meilleur des pays libres ! Mais, finalement, si rien ne doit changer au fond, comme il semble que nous nous y précipitions d’un bout à l’autre du spectre politique, alors, tant pis, courage; fuyons ! et zut à la France, c’est bien ça, coco ?

Librement !

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