L’article 34 de la Constitution dispose que « la loi détermine les principes fondamentaux de l’enseignement. » Or qui peut nier que la loi du 23 février 2005 n’a d’autre objet que de définir comme un principe de l’éducation nationale le fait d’inculquer aux jeunes la connaissance de l’œuvre accomplie par leur pays lors de la période coloniale ?
Si le Conseil constitutionnel devait estimer que l’enseignement de l’histoire ne relève pas de l’article 34 de la Constitution mais du domaine réglementaire, dans ce cas il ne saurait y avoir deux poids deux mesures.
Le Conseil Constitutionnel devra alors appliquer la même règle à l’article 2 de la loi Taubira-Dalannon selon lequel « les programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l’esclavage la place conséquente qu’ils méritent ». On devra alors également et légitimement s’interroger sur le point de savoir si la reconnaissance du génocide arménien relève de la compétence du Parlement. Il en sera de même pour la loi Gayssot.
La France a plus que jamais besoin de réaffirmer son unité nationale en mettant fin aux dérives communautaristes qui abaissent la Nation par le dénigrement systématique de son passé.
Céder dès lors, de façon démagogique, au terrorisme intellectuel de quelques lobbies – dont les bobos salonnards bien pensants adeptes de la repentance permanente – restera dans les annales comme un acte de faiblesse, une faute.
Il n’y a pas en France une bonne histoire nationale qui flatte les lobbies à la mode, et une mauvaise histoire à flétrir au gré des circonstances politiques à courte vue. Il ne doit y avoir qu’une seule histoire nationale sans oublier ses faiblesses mais qui valorise aussi ses gloires.
Ce n’est pas ainsi que l’Etat retrouvera son autorité et sa grandeur !